Dossier d’œuvre architecture IA22132633 | Réalisé par
Dupont Flavie (Rédacteur)
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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  • liste immeubles protégés MH
  • enquête thématique départementale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne
Château de Robien (Le Foeil)
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Conseil départemental des Côtes-d'Armor

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quintin - Quintin
  • Commune Le Fœil
  • Lieu-dit route de Saint-Nicolas-du-Pélem
  • Dénominations
    château

Les Robien, une dynastie parlementaire

Le château de Robien ne se résume pas à une simple demeure seigneuriale : il incarne le cœur d’une véritable dynastie parlementaire, celle de la famille de Robien. Parmi les figures les plus notables de cette lignée se trouve Christophe-Paul de Robien, président à mortier au Parlement de Bretagne, célèbre pour sa remarquable collection d’objets et de curiosités, aujourd’hui partiellement exposée au Musée des Beaux-Arts de Rennes.

Cependant, au-delà de sa renommée en tant qu’érudit et collectionneur, c’est bien sa fonction judiciaire qui nous intéresse ici. En effet, la charge de président à mortier, particulièrement onéreuse mais aussi extrêmement prestigieuse, permet à ceux qui la détiennent de s’élever au sein des plus hautes sphères de l’élite parlementaire. La famille de Robien ne compte pas un, mais quatre présidents à mortier, ainsi qu’un conseiller originaire, tous actifs dans un laps de temps relativement court, entre 1655 et 1749.

Contrairement à d'autres grandes familles parlementaires présentes dès la création du Parlement de Bretagne en 1554 par Henri II, les Robien y accèdent plus tard, en 1655, grâce à Sébastien de Robien (1633-1691). Fils de Christophe de Robien, seigneur de Robien, et de Marie Le Vicomte – issue elle-même d'une lignée parlementaire et apparentée au château de la Houssaye à Quessoy – Sébastien devient conseiller originaire cette même année, fonction qu’il occupera jusqu’en 1684. Il choisira d’ailleurs le château de Robien comme lieu de sépulture. Son fils, Paul de Robien (1662-1744), lui succède en tant que conseiller en 1684, avant d’être nommé président à mortier en 1706. En 1697, il épouse Thérèse du Louët de Coëtjunval dans la commune du Fœil, rattachée à leur château familial, où il réside régulièrement. Toutefois, il choisira Rennes comme lieu d’inhumation. Leur fils, Christophe-Paul de Robien (1698-1756), né au château, poursuit naturellement cette tradition en devenant conseiller en 1720, puis président à mortier dès 1724. Particularité notable : il entame sa carrière à seulement 22 ans, après des études à Paris, et restera en fonction jusqu’à sa mort à Rennes. Enfin, Paul-Christophe-Céleste de Robien (1731-1799) suit la voie tracée par ses prédécesseurs. Il occupe les mêmes fonctions parlementaires de 1749 à 1785, s'arrêtant quelques années avant les bouleversements de la Révolution. Il connait l’émigration, et son château est saisi comme bien national.

Le château de Robien, lieu familial et lieu de résidence

Le fait que la famille de Robien ait compté des membres au sein du Parlement de Bretagne ne suffit pas, en soi, à faire du château de Robien une demeure parlementaire. Ce qui confère à ce château ce statut, c’est qu’il a constitué, du 17e siècle jusqu’à la veille de la Révolution, le lieu de résidence principal – ou tout au moins privilégié – de plusieurs générations de parlementaires. C’est là qu’ils naissent, se marient et meurent, ancrant profondément leur histoire familiale dans ce lieu. Bien que le château actuel ait été repensé et entamé au 18e siècle par Christophe-Paul de Robien, sur la base d’un édifice plus ancien, la terre de Robien est une propriété familiale dont les membres tirent leur nom. À ce titre, le château de Robien incarne parfaitement le type de demeure associé à la noblesse parlementaire. Il témoigne de l’appartenance à une élite aisée et cultivée, capable d’investir une somme considérable – environ 400 000 livres – dans une œuvre architecturale ambitieuse, en accord avec les tendances esthétiques de son époque. La famille de Robien s’inscrit ainsi dans un réseau de demeures nobiliaires édifiées par la haute société bretonne. Le château partage d’ailleurs des traits stylistiques avec certaines réalisations de Jacques-Ange Gabriel ou encore avec l’hôtel de Matignon à Rennes, traduisant une familiarité avec les goûts de la Cour et une fréquentation de la capitale. Le château de Robien apparaît ainsi comme une résidence parlementaire raffinée et moderne, combinant fonctions domestiques, sociales et représentatives. La qualité des boiseries, le personnel nombreux, et l’organisation du domaine révèlent une véritable « enclave de luxe » en milieu provincial.

Au-delà de son statut de simple demeure aristocratique, le château constitue un témoin matériel de la vie quotidienne d’une dynastie parlementaire sous l’Ancien Régime. Il illustre aussi l’évolution du rapport qu’entretenaient les parlementaires avec leurs domaines ruraux : s’ils en faisaient leur résidence principale au début du 18e siècle, ces châteaux devinrent progressivement des résidences secondaires, au profit des hôtels particuliers en ville. Toutefois, tout au long de la période allant du 16e au 18e siècle, ces demeures rurales continuent de jouer un rôle important en tant que lieux de représentation et d’affirmation sociale.

(Enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne - les châteaux de parlementaires en Côtes-d'Armor, Flavie Dupont, 2025)

Les origines de Robien

Le château de Robien est implanté à 7 kilomètres environ au nord de la commune du Fœil (route de Saint-Nicolas-du-Pélem) et à proximité de Quintin (3 kilomètres au nord-ouest), en Côtes-d’Armor. Le domaine est attesté depuis le 13e siècle, sous le nom breton de Roc'h Bihan (« petite roche »), initialement possession des ducs de Bretagne. C’est par le mariage en 1212 de Jeanne d’Avaugour, fille du comte de Penthièvre, avec Jacques Boschier, pair et chevalier d’Angleterre, que la terre devient la seigneurie de Robien. De cette lignée descend la maison de Robien. En 1356, la terre de Robien et ses dépendances appartiennent à un certain Louis de Robien. Sa demeure est complètement pillée par les troupes allemandes de Pierre de Rohan. Le manoir est alors rebâti dans les années qui suivent. La seigneurie de Robien et de la Ville-Menguy a le droit de haute justice, attaché à 3 pots dont l’emplacement se trouve sur la métairie de la Lande.

L’évolution du château de Robien (15e siècle au 18e siècle)

La famille de Robien est une grande fortune provinciale et ils occupent, pendant quatre générations, d’importants postes au sein du Parlement de Bretagne situé à Rennes. Cependant, la résidence rurale qu’incarne ce château pour les Robien, est un lieu de vie essentiel. Les travaux lancés dans la dernière moitié du 18e siècle par le président Christophe-Paul de Robien, fait du château de Robien, une « enclave de luxe » qui reflète les nouveautés de la vie quotidienne au 18e siècle. En effet, avant la construction du château actuel, le château du 16e siècle bâtit à la suite des guerres de Religion, serait un « austère manoir avec des éléments médiévaux » alors que le château « neuf » serait une « construction raffinée, assez exceptionnelle » (André Musat).

Durant le 17e siècle, le château de Robien n’aurait pas connu de modification majeure jusqu’au 18e siècle. Selon une lettre du receveur Guermarquer qui travail pour les Pelletier de Rosanbo, le président Christophe-Paul de Robien construit un château qui lui couterait plus de 400 000 livres, somme conséquente lorsque l’on sait qu’un curé gagne entre 300 à 500 livres par an (prix estimé d’une portion congrue au 18e siècle).  Ainsi, le château « neuf » est le troisième édifice construit sur cette terre par la famille. Il est entrepris vers 1745 par Christophe-Paul de Robien, président à mortier au Parlement de Bretagne, célèbre savant et collectionneur. Né à Rennes le 4 novembre 1698, chevalier, baron de Kaër, vicomte de Plaintel, il est reçu conseiller originaire au Parlement le 17 mai 1720, âgé seulement de vingt-deux ans et président à Mortier le 24 octobre 1724. Il épouse le 20 juin 1728 Jeanne-Andrée-Françoise de Robien sa cousine. Ce « Président de Robien », figure éclairée du 18e siècle, entreprend la réhabilitation du château familial par la construction d’un château « neuf » en remplacement d’un manoir du 16e siècle qui a lui-même remplacé un manoir médiéval abîmé par les guerres de Religion. L’inventaire de la saisie des meubles du 6 mars 1792 et la description immobilière du 5 janvier 1799 permettent de découvrir que deux châteaux coexistent au 18e siècle. Le premier est doté d’une tourelle et est surement l’ancien château. Il n’est pas abandonné car il y a des meubles de bonnes qualités. Le second est appelé « Château neuf », en 1799, il n’est pas terminé et seule une partie est habitée. Certaines des pièces qui le composent ne sont pas encore aménagées, boiseries et parquets sont prêts à être placés. Aux alentours, il y aurait 55 morceaux de tuffeau et de nombreuses pierres, taillées et non taillées.  Ainsi, ce qui est certain, c’est que le château de Christophe-Paul de Robien était en construction sous la Révolution et loin d’être achevé. Le château n’étant pas couvert, le commissaire qui procède à l’évaluation indique qu’il « y pleut ». Il est évalué le 21 septembre 1799 par un procès-verbal (15 nivôses an 7) puis vendu pour 23 000 francs au citoyen Antoine Lucas. Le château aurait été saccagé et pillé.

Ainsi, le manoir familial qui sera remplacé par le château actuel, est la demeure principale des parlementaires qui ont vécu. Le château « neuf », racheté par un ancien serviteur, est rétrocédé au début du 19e siècle, vers 1833, par le marquis Paul-Charles de Robien qui meurt sans alliance. C’est alors son neveu Paul-Frédéric-Marie de Robien, né à Laval le 18 février 1822, mort à Robien le 12 septembre 1876, qui hérite du bien.  Le château de Robien est restauré dans les années 1860 par les descendants Robien. Il est aujourd’hui toujours propriété privée et est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1964.

Le domaine du château de Robien

Le château de Robien possède toutes les caractéristiques d’un domaine seigneurial notamment par la présence de deux bâtiments qui incarne la position hiérarchique seigneuriale des Robien : un colombier et deux chapelles privées.

Le colombier est localisé dans le jardin du château. La première chapelle (selon le cadastre de 1830) est dans la cour d’entrée qui devance le château, mais elle est aujourd’hui en ruine. Quant à la seconde, elle est juxtaposée à l’extrémité droite de la façade principale. Celle-ci est alors directement reliée au château permettant un usage exclusif aux propriétaires des lieux. Cette chapelle semble plus tardive que la construction neuve dont elle est mitoyenne. Elle devait être celle du château du 16e siècle. Ainsi, elle est un indice de la construction du nouveau château sur la construction primitive.

Le château, tant dans sa version ancienne que dans sa configuration actuelle, possédait des écuries. Celles d’origine ont été détruites pour laisser place à de nouvelles, construites simultanément avec le « château neuf.

Enfin, le château est entouré d’un grand bois. Il est composé d’arbres majestueux comme le hêtre, le chêne et le sapin. Plusieurs avenues avec des bois de décoration desservent l’entrée du château, renforçant le caractère paysager et prestigieux du domaine. En 1799, la valeur du bois est estimée à 47 945 francs, soit le double de celle du château, qui, à cette date, se trouve en mauvais état et nécessite d’importants travaux, voire certaines démolitions.

(Enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne - les châteaux de parlementaires en Côtes-d'Armor, Flavie Dupont, 2025)

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle, 3e quart 18e siècle
    • Secondaire : limite 18e siècle 19e siècle
  • Auteur(s)
    • Personnalité :
      Robien Christophe-Paul , dit(e) Le Président de Robien
      Robien Christophe-Paul

      Christophe-Paul de Robien, né le 4 novembre 1698 au château de Robien, à Saint-Thuriau de Quintin (aujourd'hui Le Fœil), est une figure marquante du 18e siècle, à la fois magistrat, historien, naturaliste et collectionneur d'art. Membre de la noblesse bretonne, il est le fils de Paul de Robien, président à mortier au Parlement de Bretagne, et de Thérèse Olive du Louët. À seulement 22 ans, il est reçu conseiller au Parlement de Bretagne en 1720, puis président à mortier en 1724.

      Célèbre pour sa vaste collection de curiosités, il est reconnu comme un érudit, contribuant activement à l’histoire et à l’archéologie bretonnes. Son ouvrage Description historique, topographique et naturelle de l'ancienne Armorique, rédigé en 1752 mais publié seulement en 1974, marque un tournant dans la recherche scientifique de l’époque. Le château de Robien, qu'il entreprend de transformer dans la dernière moitié du 18e siècle, devient une véritable « enclave de luxe », témoin des évolutions du mode de vie du 18e siècle, grâce à son statut prestigieux et ses importantes ressources.

      En 1728, il épouse sa cousine Jeanne-Andrée-Françoise de Robien, consolidant ainsi la fortune familiale. Sous sa direction, le château de Robien reflète les dernières tendances architecturales et décoratives, et son cabinet de curiosités, qui recueillait des objets scientifiques et artistiques rares, fait partie de son héritage. Après sa mort en 1756 à Rennes, une partie de ses collections est saisie durant la Révolution, mais de nombreux objets restent exposés au Musée des Beaux-Arts de Rennes.

      Son rôle judiciaire, en tant que président à mortier, marque son ascension au sommet de l'élite parlementaire, une fonction à la fois prestigieuse et onéreuse. Ses actions à ce titre, ainsi que son implication dans des conflits juridiques autour de ses propriétés, témoignent de son influence dans la région. Il repose aujourd'hui dans la collégiale de Quintin aux côtés de sa famille.

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Le château de Robien et son architecture

Le château de Robien constitue un exemple remarquable de l’architecture classique française du 18e siècle en Bretagne. Édifié entre 1745 et 1785 en granite beige rosé, il témoigne de l’influence croissante des modèles esthétiques parisiens sur la noblesse provinciale, notamment ceux développés sous la Régence et le règne de Louis XV (1715-1774).

L’édifice principal adopte un plan en H, régulier et symétrique, avec un long corps de logis de treize travées réparties sur quatre niveaux, flanqué de deux pavillons d’angle légèrement saillants. En son centre, un avant-corps en rotonde semi-circulaire rompt la linéarité du bâtiment tout en accentuant son axe de symétrie. Les deux façades sont presque identiques, à l’exception d’un escalier monumental en fer à cheval qui donne une dimension solennelle à l’une d’elles.

La toiture, en ardoise, suit une disposition classique : à longs pans sur le corps central et en croupe sur les pavillons d’angle. L’avant-corps central se distingue par une toiture en croupe arrondie, soulignée par une élégante balustrade en pierre de taille sculptée, elle-même surmontée d’armoiries qui affirment l’identité nobiliaire des propriétaires.

L’ornementation du château reste sobre mais raffinée : mascarons sculptés, chaînages d’angle, corniches discrètes. Ce sont surtout les formes courbes qui attirent l’attention : les arrondis de l’avant-corps, les lucarnes cintrées, autant d’éléments stylistiques caractéristiques de l’ère Louis XV, où l’on privilégie la douceur des lignes sans pour autant renoncer à la rigueur de la symétrie.

L’architecte joue ainsi habilement avec les formes et les styles : baies rectangulaires sur le corps de logis, baies cintrées sur les pavillons et l’avant-corps, contraste des volumes, harmonie des proportions. Le château de Robien incarne une synthèse subtile entre la rigueur classique et les courbes élégantes des tendances Louis XV, reflet du goût cultivé d’une noblesse bretonne soucieuse de modernité tout en affirmant son rang.

L’aménagement intérieur

Il semble d’époque plus tardive, avec des boiseries Louis XVI qui sont conservées et tapissent le grand salon. Des boiseries en chêne clair dont les baies ouvrent sur le parc.

Le rez-de-chaussée semble dédié à la réception et à l’accueil avec des salles et salons. Les communs sont probablement au sous-sol, innovation du début du 18e siècle, qui permet de libérer de l’espace au rez-de-chaussée.

Le premier étage, desservi par un escalier d’honneur en pierre de taille localisé dans un majestueux vestibule, est réservé aux chambres.

Enfin, un étage en surcroît est probablement destiné au logement des domestiques qui résidaient au château. À la Révolution, le château est habité de façon permanente par des domestiques, dont deux gardes-bois et deux domestiques dont l’un est sûrement jardinier. Mais il y a aussi le personnel attaché aux Robien, qui migre avec la famille, comme Jean-Baptiste Dureau qui est secrétaire et intendant du président de Robien. La taille de la domesticité est proportionnelle au rang. Ainsi, nous pouvons retrouver dans des châteaux aux alentours une domesticité d’environ une vingtaine de personnes, ce que nous pouvons supposer ici également.

Les dépendances et le domaine

Tout château a un domaine et des dépendances, Robien n’échappe pas à la règle. Les dépendances sont localisées à droite du château « neuf » : quatre corps de bâtiment sont distinguables en 1830, dont des écuries. Ces écuries sont construites vers 1745, dans un style que l’on pourrait plus approcher de celui de Louis XIV, avec ses colonnes qui orne l’entrée principale. Un style classique similaire au château, d’un raffinement égal. Elles s’organisent autour d’un pavillon central en forme d’Arc de triomphe, décoré de guirlandes et d’un fronton orné d’une tête de cheval. Au 18e siècle, il est intégré une chapelle, celle-ci est probablement est reconstruite sur une chapelle plus tardive (15e siècle ?), elle abrite un oratoire et une Vierge en bois. Elle est désormais en ruine.  Le domaine est complété par un jardin, un colombier, un verger et plusieurs métairies (la Lande, Bouillon, Petit Robien...).

(Enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne - les châteaux de parlementaires en Côtes-d'Armor, Flavie Dupont, 2025)

  • Murs
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en H
  • Étages
    étage de soubassement, 2 étages carrés, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier en fer-à-cheval en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Précision représentations

    L’avant-corps central se distingue par une toiture en croupe arrondie, soulignée par une élégante balustrade en pierre de taille sculptée, elle-même surmontée d’armoiries qui affirment l’identité nobiliaire des propriétaires. Les armoiries de Robien : "D'azur à dix billettes d'argent 4, 3, 2 et 1."

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    inscrit MH, 1946/09/05
  • Précisions sur la protection

    Château, bâtiment des écuries, ancienne chapelle et parc comprenant les parcelles cadastrales suivantes : Bois de Robien, n° 326, grande allée et grande avenue, n°s 392bis, bois de Sainte-Anne, n°s 323 à 325, 327, 331, 332, 335, 339, 361, 362, 377, 382 à 384, 388 à 392, 395 à 398, 400, 401, 403 à 405, 407 à 411, 413 à 420, 423, 429 à 436, 438 : inscription par arrêté du 5 septembre 1946

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Archives révolutionnaires. Biens nationaux de second origine, commune de le Foeil. AD22 1 Q 2-11.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 Q 2-11
    AD22 1 Q 2-11 Le Foeil
  • Cadastre ancien (1830), commune de le Foeil, AD22 3 P 64 (en ligne), tableau d'assemblage et section D, 2e feuille.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3 P 64
    AD22 3 P 64

Bibliographie

  • SAULNIER, Frédéric. Le Parlement de Bretagne, 1554-1790. Imprimerie de la Manutention. 1991. 2 vol.

    ISBN : 2-8554-047-X

    Région Bretagne (Service des archives) : 35 REN hist
  • QUEFFELEC, Henri, and Albert LE GOINVEC, Châteaux et Manoirs Des Côtes-Du-Nord (Paris : F.E.R.N., 1970)

  • Le patrimoine des Communes des Côtes d'Armor. Paris : Flohic éditions, 1998.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : Salle de consultation 22 G
  • 2-86847-633-3

    Bibliothèque universitaire. Université Rennes 2 : 4RP 628
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992, 2025
(c) Monuments historiques
(c) Vieilles Maisons Françaises (VMF)
(c) Université de Rennes 2
(c) Région Bretagne
Dupont Flavie
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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