L'appellation le Pont de Pierre puis le Pas de Pierre proviendrait de la traversée du ruisseau qui s'écoule à cet endroit. Entre les deux cadastres de 1817 et de 1844, la ferme est transformée. Elle est la propriété de la famille le Déan en 1844 qui habite Dinan. Elle réaménage les lieux à des fins de villégiature à la campagne. Ainsi, une nouvelle entrée est conçue vers le nord pour le logis du maitre, tandis que deux autres chemins mènent à la métairie. Cette différenciation des espaces, accès, entrée et jardin, rappelle également celle des logis dits de retenue de la bourgeoisie des villes qui place son argent dans l'achat de terres agricoles tout en gardant un pied à terre.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
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Commune
Pleudihen-sur-Rance
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Lieu-dit
Pas de Pierre (le)
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Dénominationsmaison, ferme
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Précision dénominationmaison de retenue
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable, jardin
Lors de la Réformation de la noblesse de l'évêché de Dol en 1513 Briand de la Feillée, écuyer, sieur de la Ville-Gicquel possède la métairie du Pas-de-Pierre. Henriette Henry est qualifiée en 1627 de dame du Pas de Pierre. En 1817, deux corps de bâtiments perpendiculaires sont dessinés. Ces derniers transformés au 19e siècle ne semblent pas plus anciens. Le doublage du mur sud du logis principal sur la cour pose question et l'absence de visite ne permet pas une analyse fine. Cependant l'agencement de la cour arrière avec son enclos, bâtiments et portail d'entrée est conçu entre 1817 et 1844 comme le vivier et le four à pain.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Secondaire : 17e siècle , (incertitude)
Orientation sud sur la cour de la ferme. Le logis du métayer est mitoyen de celui du maître des lieux. Ce logis principal à deux étages se distingue de l'ensemble.
A double orientation, il possède trois travées sur la cour, dont une est légèrement plus petite, tandis qu'en façade nord, sur la nouvelle entrée, il n'en possède que deux.
L'absence de visite ne nous permet pas d'expliquer si ce logis est reconstruit sur des fondations anciennes ce qui pourrait expliquer le doublement du mur de la façade sud.
Les doubles souches de cheminées indiquent la présence de plusieurs pièces chauffées.
L'ensemble de la maçonnerie est recouvert d'un enduit. Les chaînages harpés ne sont pas tous en pierre, certains ont été peint en trompe l’œil, comme le bandeau sur le pignon.
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Murs
- granite moellon enduit
- enduit d'imitation
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Typologiesmaison de retenue
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil départemental des Côtes-d'Armor
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil départemental des Côtes-d'Armor
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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