A l'origine le site s'appelait la "maison de l’Ecuyer". Une fontaine et trois bâtiments apparaissent sur le cadastre napoléonien de 1811. Ces biens appartenaient à Cariguel qui était un juriste à Dinan. Bien que la chapelle ne soit pas présente sur le cadastre, on constate la présence d'une parcelle se nommant "le clôt de la chapelle".

Sur le cadastre napoléonien de 1843, la chapelle apparait pour la première fois. La maison de l'Ecuyer est composée de deux nouveaux bâtiments qui viennent créer une cour. Cariguel est toujours le propriétaire du domaine. Cependant il exerce à Saint-Malo. C'est une famille de jardiniers et de ménagères, les Méheut et les Ollivier, qui habite les lieux.

A la fin du 19e siècle, l'arrivé du chemin de fer coupe la propriété en deux. La fontaine se trouve de l'autre côté des rails. La chapelle est représentée sur une carte de 1890.

Au 20e siècle, la propriété est divisée en deux. Une partie appartient aux consorts Evallet et une autre à Armand Fetiveau qui est un employé de banque. En 1954, la ville de Dinan souhaite acquérir des terrains sur la rue du Verger et la rue Saint-Malo pour créer une voie de desserte et un lotissement. Une évaluation immobilière est réalisée et elle offre une description précise des bâtiments. La propriété des Evallets, la "ferme l'Ecuyer" est une exploitation agricole composé de labours, de jardins et de trois bâtiments dont un d'habitation. La "Villa l'Ecuyer" d'Armand Fetiveau était un bâtiment en moellons composé d'un rez-de-chaussée (entrée, cuisine, salle à manger et salon), d'un étage carré (trois chambres et un cabinet de toilette) et de combles (grenier). Un escalier en châtaignier et une cheminée se trouvait dans la demeure. La propriété détenait une cour et un jardin. Lors de cette évaluation les bâtiments ont été jugés vétuste et en mauvais état.

Durant la deuxième moitié du 20e siècle, les bâtiments furent détruits et laissèrent place à la nouvelle caserne de gendarmerie.