L’histoire a légué à Saint-Brieuc une architecture représentative de plusieurs courants du 20e siècle, témoins matériels de l’évolution architecturale, technique, économique, sociale, politique et culturelle de la société. Parallèlement à la procédure d’élaboration du Site Patrimonial Remarquable, la Ville a souhaité favoriser la reconnaissance de ce patrimoine.
Un diagnostic initié en 2017 dans le cadre de la définition de l’AVAP (approuvée le 8 juillet 2021, et automatiquement transformée en Site Patrimonial Remarquable conformément aux dispositions de la loi LCAP), a permis de dégager les singularités architecturales de construction sur la période 1920-1980 et d’engager l’identification de sites majeurs : ensembles urbains, programmes de lotissement, bâtiments témoins remarquables pouvant faire l'objet d'une labellisation « Architecture Contemporaine Remarquable » portée par le Ministère de la culture. Il a également souligné la répartition de ces patrimoines dans la ville, la spécificité des matériaux employés et des modes constructifs mis en œuvre.
La démarche est pilotée par le service des projets urbains de la Ville de Saint-Brieuc, en association avec le bureau d’études AUA (prestataire retenu en 2017), l'ABF, la DRAC et la direction des affaires culturelles de la Ville de Saint-Brieuc. La Ville a également sollicité un partenariat avec la Région Bretagne pour mettre cette démarche en relation avec celle de l’Inventaire.
La dynamique permettra notamment de sensibiliser les services de la Ville et les pétitionnaires sur la singularité de ces patrimoines, et éclairer les décisionnaires quant à leur réhabilitation ou mutation
Périmètre de l’étude :
Les limites géographiques de cet Inventaire sont celles de la commune de Saint-Brieuc.
L’Inventaire porte sur le patrimoine architectural du 20e siècle, quel qu’il soit : immeuble, église, commerce...
Méthodologie :
L’équipe en charge de ce projet s’est largement appuyée sur le diagnostic initié en 2017. Elle a ensuite été formée à la méthodologie de l’Inventaire et en a suivi les grands axes :
- Un travail de recensement, et de saisie des notices correspondantes par AUA ;
- L’observation in situ, temps primordial de l’Inventaire, s’accompagne de prises de photographies afin d'illustrer les notices de recensement ;
- Des recherches en archives : le dépouillement des archives municipales et départementales – en particulier les plans, délibérations de conseils municipaux ou encore photographies plus anciennes - permet de préciser certaines datations ou de donner à voir l’évolution des patrimoines inventoriés ;
- La sélection de certains édifices pour approfondissement de la connaissance, et réalisation des dossiers d’étude correspondants.