La grange de Saint-Sulien est citée dans le cartulaire de l'abbaye cistercienne de Saint-Aubin-des-Bois (commune de Plédéliac, Côtes d'Armor-) en 1164. Elle se partage entre les deux communes de Noyal et Saint-Sulien au lieu-dit "Saint-Sulien". La grange était délimitée par un enclos circulaire ceinturant une partie de l'espace grangier. De nombreux vestiges sont encore visibles dans le village : la propriété dite "La Porte", ancien enclos résidentiel des religieux devenue la "métairie de la Porte" au 16e siècle, Le manoir abbatial dit "le Grand Hôtel" érigé au 16e siècle et plusieurs bâtiments à vocation agricole ou artisanale. Au bord du ruisseau du Gast, une grande parcelle accueillait un étang aménagé au 12e siècle qui alimentait un moulin hydraulique, cité au 13e siècle. Un moulin à vent apparaît dans les chartes, lors de son affermage en 1402.
La grange de Saint-Sulien est citée dans le cartulaire de l'abbaye cistercienne de Saint-Aubin-des-Bois (commune de Plédéliac, Côtes d'Armor-) en 1164. Elle se partage entre les deux communes de Noyal et Saint-Sulien au lieu-dit "Saint-Sulien". La grange était délimitée par un enclos circulaire ceinturant une partie de l'espace grangier. De nombreux vestiges sont encore visibles dans le village : la propriété dite "La Porte", ancien enclos résidentiel des religieux devenue la "métairie de la Porte" au 16e siècle, Le manoir abbatial dit "le Grand Hôtel" érigé au 16e siècle et plusieurs bâtiments à vocation agricole ou artisanale. Au bord du ruisseau du Gast, une grande parcelle accueillait un étang aménagé au 12e siècle qui alimentait un moulin hydraulique, cité au 13e siècle. Un moulin à vent apparaît dans les chartes, lors de son affermage en 1402. La grange monastique semble avoir été exploitée en faire-valoir direct jusqu'au 14e siècle où une partie de son domaine est arrentée. La grange subit alors un déclassement et se réduit à son logis résidentiel accueillant la métairie de la Porte. Le domaine grangier s'étendait au 13e siècle sur quatre communes : Plétan, Noyal, Saint-Rieul et Trégomar. Les religieux y possédaient un fief ainsi que les droits de prélèvement de la dîme. Les activités se composaient d'un élevage important, une céréaliculture essentiellement constituée de la culture du seigle, et la culture des plantes textiles (le lin et le chanvre) dont témoignaient les nombreux courtils aménagés autour du village. Les moulins à vent et à eau de Saint-Sulien ainsi que la forge consitutaient les activités artisanales principales. Une parcelle dite du four pourrait témoigner d'une activité tuillière sur le secteur. La grange est vendue comme bien national en 1791.