La halle a été construite entre 1848 et 1851 sur l´emplacement de l´ancien cimetière Saint-Michel dont on distingue les contours sur le plan cadastral de 1824. On aurait remployé des piliers provenant de l´ancienne église paroissiale Saint-Michel (13e-14e siècle) qui, jouxtant le cimetière, avait été démolie en 1777. Imaginés vers 1848 par l´architecte Joseph Bigot, les deux projets connus pour une halle à blé ne furent pas réalisés ; l´auteur y proposait des solutions très différentes, soit un bâtiment de plan radio-concentrique octogonal avec cour centrale, soit un bâtiment de plan allongé avec voie centrale de passage et quatre parties réservées au stockage et à la vente de pommes de terre et de différentes variétés de céréales (orge, avoine, mil, blé noir, seigle, froment, farine). Sans preuve documentaire, il est difficile d´attribuer l´édifice réalisé par l'entrepreneur Jégoudez, différent des plan connus, à Joseph Bigot, mais l´hypothèse demeure plausible. En 1896, l'architecte Ruer transforme l'édifice en installant des cloisonements intérieurs pour créer, dans la partie centrale, une salle des fêtes. Décidée par un arrêté municipal de 1957, la démolition intervient en 1964.
- inventaire topographique, Quimperlé
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Quimperlé - Quimperlé
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Commune
Quimperlé
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Adresse
place Saint-Michel
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Cadastre
1824
F
;
domaine
public
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Dénominationshalle
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1848, daté par travaux historiques
- 1851, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par analyse stylistique
- Auteur : entrepreneur attribution par analyse stylistique
- Auteur : architecte attribution par analyse stylistique
L´édifice mesurait 46 mètres de long et 25 mètres de large. Il était couvert d´un toit à croupe dominé par un beffroi. L´espace intérieur était éclairé, depuis le faîtage, par deux verrières formant des puits de lumière. Les élévations étaient régulièrement percées de respectivement cinq ou onze baies en plein cintre. Un auvent courait sur toutes les façades. L´intérieur était divisé en deux parties, étals de marchands au rez-de-chaussée et galerie haute en mezzanine accessible par un escalier monumental.
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Murs
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée, entresol
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- croupe
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Escaliers
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cet édifice intéressant, malheureusement disparu, s´élevait sur la plus importante place de la ville et témoigne d´une activité commerciale alors en plein essor. La conception architecturale et les matériaux employés sont conformes aux modèles réalisés dans des villes bretonnes de moyenne importance au milieu du19e siècle.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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A.D. Finistère, 3 P 292. Quimperlé cadastre de 1824, section F.
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A.D. Finistère, 2 O 1677. Halles de Quimperlé, 1848-1896.
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A.D. Finistère, 1 J 122-11. Fonds Bigot, 1848-1884.
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A.C. Quimperlé. Plan d´aménagement et d´embellissement de la ville de Quimperlé, 1924-1925 par M. Troalen, ingénieur des travaux publics de l´Etat.
Bibliographie
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KERVRAN, Marcel. D´Anaurot à Quimperlé. 1500 ans d´histoire. 3e édition, Bannalec, 1995.
p. 287-290 -
INVENTAIRE GENERAL DES MONUMENTS ET DES RICHESSES ARTISTIQUES DE LA FRANCE. Région Bretagne. Quimperlé et son canton. Finistère. Collection Images du Patrimoine n° 217, Rennes, 2002.
p. 14
architecte douarneniste