• inventaire topographique, Quimperlé
Hôtel particulier, 34-36 rue Brémond d'Ars (Quimperlé)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Quimperlé - Quimperlé
  • Hydrographies L' Ellé
  • Commune Quimperlé
  • Adresse 34-36 rue Brémond d'Ars
  • Cadastre 1824 F 26  ; 1996 AI 146-147
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    Auffret du Cosquer
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

L´ensemble est divisé en deux parties distinctes. La partie sur rue, sans doute construite au 16e siècle, est composée de deux logis dont subsistent le volume général, les vestiges de cheminées et un passe-plat. C´est vraisemblablement Pierre Auffret du Cosquer, bailli de Quimperlé, qui est à l´origine de la réunion des deux logis intervenue vers 1670. La liaison est assurée depuis un nouveau corps de bâtiment en forme de pavillon qui enferme l´escalier monumental qui dessert les deux parties de l´édifice et abrite des chambres assorties de garde-robes. Les vestiges d'n décor peint conservés dans la pièce sud de l´étage datent de cette époque. L'édifice figure, d'une manière schématique, sur un dessin de Robien exécuté vers 1737. L´ensemble est divisé en deux propriétés en 1778, époque à laquelle remontent certains cloisonnements, la mise en place de lambris couvrant les cheminées d´origine ainsi que la transformation d´une fenêtre en porte-fenêtre avec grille en fer forgé (élévation est) ; ces travaux ont peut-être été exécutés pour les Jacquelot du Boisouvray. L´escalier de la partie nord a été refait au 19e siècle. L´aile de retour de la partie nord qui figure sur le cadastre de 1824 à été remaniée à l´époque moderne. L´appentis adossé au pignon de la partie sud est moderne. Les ouvertures sont en grande partie modifiées.

Gros-oeuvre en moellon de granite avec chaîne en pierre de taille (pavillon est). Moellon enduit pour les autres élévations. Ouvertures et souche de cheminée est en pierre de taille de granite. Baies ouest de l´étage certaines cheminées en pierre de taille de calcaire. Corps de logis sur rue couvert d´un toit à longs pans. Pavillon est couvert d´un toit à croupe. Corps de logis sur rue à un étage et comble à surcroît, pavillon est à deux étages. Escalier (partie sud) tournant à retours sans jour avec mur-noyau en pierre et repos formant retour complet. Escalier (partie nord) tournant à retours avec jour en charpente.

  • Murs
    • granite
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • noue
  • Escaliers
    • escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, en charpente
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • armoiries
    • paysage
    • ornement figuré
    • grotesque
    • ornement végétal
  • Précision représentations

    Armoiries Auffret du Cosquer peintes sur une cheminée. Poutres et solives portant un décor peint figurant des ornements végétaux et figurés, des grotesques et des cartouches enfermant des paysages.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Cet hôtel particulier bâti aux 16e et 17e siècles conserve des éléments significatifs de deux campagnes de construction dont l´imbrication, complexe, demeure toutefois décelable, surtout dans la partie sud. Trois spécificités méritent une mention particulière. En se greffant sur la demeure existante, le grand corps de logis en forme de pavillon lui tourne le dos pour s´ouvrir sur le jardin d´agrément qui descend jusqu´à la rivière. Le recours à la pierre calcaire pour certaines fenêtres ou soigneusement mis en oeuvre pour une partie des cheminées monumentales est remarquable. Le décor peint sur quelques poutres, solives et une hotte de cheminée doit sans doute sa survie aux lambris et coffrages qui le couvraient depuis longtemps ; même si les traces de tels décors civils peints au 17e siècle sont rares à Quimperlé, l´appel à des artistes ou artisans susceptibles d´introduire, dans le milieu local, des décors inspirés des recueils ornementaux n´était sans doute pas exceptionnel.

Documents d'archives

  • A.D. Finistère, 3 P 292. Quimperlé cadastre de 1824, section F.

Bibliographie

  • ROBIEN, Christophe-Paul de. Description historique, topographique et naturelle de l´ancienne Armorique (vers 1730-1755). Bibliothèque municipale de Rennes, Ms 2436.

  • Prestige d´une cité bretonne. Quimperlé. Les rues du Château et du Gorréquer. Ouvrage collectif : Société d´histoire du pays de Kemperlé, Bannalec, 1990.

    p. 69-71, 447-448, 523
  • Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998 (Collection Le Patrimoine des Communes de France).

    p. 1356
  • INVENTAIRE GENERAL DES MONUMENTS ET DES RICHESSES ARTISTIQUES DE LA FRANCE. Région Bretagne. Quimperlé et son canton. Finistère. Collection Images du Patrimoine n° 217, Rennes, 2002.

    p. 71

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2003