Parmi les dix édifices religieux repérés, quatre ont disparu, un est parvenu à l'état de vestiges et cinq ont été sélectionnés pour étude. La chapelle (disparue) de l´ancien prieuré de Doëlan, attestée dès le 11e siècle, existe encore à la fin du 17e siècle. La chapelle du village de Saint-Germain, disparue, ne figure plus sur le cadastre de 1823. Une chapelle (disparue) dédiée à saint Gurloës ou à saint Eutrope, petit édifice rectangulaire situé entre Keruster et Kerguélen, figure sur le cadastre de 1823. La chapelle Saint-Julien au Bas Pouldu, peut-être liée à un ancien établissement de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean, datait du 16e siècle ; vendue comme bien national à la Révolution, elle fut, à partir de 1860, dans le cadre de l´essor de la station balnéaire, transformée successivement en hôtel, pension de famille et maison d'habitation. Une partie du chevet et quelques baies très remaniées sont toujours en place. Vers 1843, on a découvert à proximité de cette chapelle un sarcophage en granite datant vraisemblablement de l´époque gallo-romaine. Les autres édifices religieux remontent, pour l´essentiel, aux 16e et 17e siècles (chapelle Notre-Dame du Pouldu, chapelle Saint-Maudez, chapelle de Locoïc, église abbatiale de Saint-Maurice) et au milieu du 19e siècle (église paroissiale, par l'architecte Joseph Bigot). La chapelle Sainte-Anne de Doëlan a été bâtie en 1951 d'après les plans de l'architecte Pierre Brunerie.