Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.
- enquête thématique régionale, Inventaire des fortifications littorales de Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne Nord
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Hydrographies
Aber Wrac'h
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Commune
Landéda
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Lieu-dit
Ile Cézon
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Cadastre
1841
A dite des îles
10, 16, 17
;
1962
A1
20, 21
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Dénominationsfort
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Parties constituantes non étudiéescaserne, édifice logistique
La tour d'artillerie de l'île Cézon domine l'Aber Wrac'h. Lors de sa construction - vraisemblablement datable des années 1694-1695 (c'est à dire pendant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg : 1688-1697) - l'île n'est protégée que par un retranchement continu. Outre la tour d'artillerie, l'île Cézon abrite également 3 batteries de canon pour un armement théorique total de 12 pièces en 1701. Chaque pièce d'artillerie dispose d'une réserve de 50 coups comprenant boulets et poudre noire.
La tour, pleine et de plan ovoïde, est élevée sur et autour d'un massif granitique qui a été aménagé et dérocté pour l'occasion (traces de déroctage et de barres à mine visibles en plusieurs points). L'escarpe à léger fruit supporte un parapet originellement percé de 7 embrasures. Ces embrasures sont destinées à être armées par des canons de marine (affûts marins). L'accès à la tour est fermé par un pont-levis (ouvert, il repose sur une pile) et par une porte ; un escalier en vis - précédé d'un petit vestibule défensif – permet d’accéder à la plate-forme d'artillerie.
L'état des batteries et corps de garde de 1742 indique la présence sur la plate-forme de 2 canons de 12 livres de balle et de 3 canons de 8 livres de balle. Il est alors préconisé "d'évaser les embrasures".
En 1780, le parapet est adapté afin de recevoir 3 canons sur affût de côte (sur châssis pivotant) : les embrasures sont bouchées et le parapet relevé. Les canons tirent désormais à barbette, c'est à dire directement au-dessus du parapet, ce qui a l’avantage de mieux protéger les servants des pièces. Ces nouveaux châssis pivotants évitent d'avoir à repointer les canons après chaque tir. La cadence et la précision des pièces est également augmentée.
En 1804, l'élévation de la batterie située sur la tour est mesurée entre 11,3 (à marée haute) et 18 mètres (à marée basse).
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, un abri léger en béton armé a été construit (durant l'automne 1943 ?) sur la tour d'artillerie alors en partie évidée. Ce blockhaus est parfaitement défilé, puisque sa dalle en béton armé se situe sous le niveau du parapet.
Le dallage de la plate-forme ayant disparu, les gargouilles n'assurent plus leur fonction d'évacuation des eaux pluviales. L'eau s'infiltre désormais directement dans le massif rocheux. Le cordon de pierre de taille - brisé et affaissé - témoigne des désordres importants de la tour. La démolition du blockhaus et la réfection du dallage seraient souhaitables afin de traiter le problème d'infiltration.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle
- Secondaire
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Murs
- granite
- terre
- rocaille
- pierre de taille
- moyen appareil
- petit appareil
- moellon
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Toitspierre en couverture
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Étagesrez-de-chaussée
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Couvertures
- terrasse
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État de conservationmauvais état, menacé, envahi par la végétation
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvrevestiges de guerre, intérêt botanique, site archéologique, à signaler, à étudier
A signaler : escalier tournant en très mauvais état.
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
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Bibliographie
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Association Cézon (préface de Yann Le NESTOUR, propriétaire du fort). Fort Cézon, la sentinelle de l'Aber Wrac'h. Association Cézon (livret publié avec le concours de l'Institut culturel de Bretagne - Skol-Uhel ar Vro), 1996, 35 p.
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LEJEUNE, Alice. Étude sur le fort Cézon. Centre des Hautes Études de Chaillot, séminaire de Nicolas Faucherre, juin 1999.
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LÉCUILLIER, Guillaume. La route des fortifications en Bretagne et Normandie. Paris : édition du Huitième Jour, coll. Les étoiles de Vauban (dir. N. Faucherre), 2006, 168 p.
Annexes
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1898 : état des lieux du Fort Cézon à Landéda
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Extrait de l'étude sur le fort Cézon réalisée au Centre des Hautes Etudes de Chaillot par Alice Lejeune (séminaire de Nicolas Faucherre, juin 1999)
Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.
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