Ces retranchements extérieurs ont été élevés à la fin du 17e siècle (1694) à une époque où le front bastionné n'existait pas encore. Ils faisaient le tour de l'île Cézon et permettaient la protection par des mousquetaires (infanterie) des batteries de canon, des casernements et de la tour d'artillerie. Au sud, se trouvait un pont-levis permettant l'accès à l'île (plan de 1704).
En 1811, les ingénieurs militaires choisissent d'abandonner les retranchements extérieurs du fort. Probablement endommagés par les travaux du Mur de l’Atlantique, ils sont surtout affectés par l'érosion marine. Des traces de ces retranchements vaubaniens sont encore visibles.
Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.