Faisant partie de l´évêché de Vannes, la paroisse était, entre la fin du 14e siècle et 1790, une trêve d´Arzano, avant d´être rattachée à l´évêché de Cornouaille. L'édifice porte les traces de plusieurs périodes de construction ou remaniements. Des crossettes figurant des animaux fabuleux (chevet, porche sud), un buste de saint Jean (porche sud) et la porte sud de la sacristie sont des remplois du 16e siècle, époque à laquelle pourrait aussi correspondre le volume de la nef, à l'origine sans transept. La date de 1688 inscrite sur la sacristie signale la construction (ou reconstruction) de cette partie remaniée en 1888. La tour occidentale coiffée d'une flèche a été greffée en 1773 sur le pignon existant. Cette date est sans doute celle d´une vaste campagne d'agrandissement, avec l'ajout des bras nord et sud du transept. Le porche sud porte les dates de 1790 et 1830, la première, peut-être un remploi, pouvant indiquer l'achèvement de la campagne de reconstruction précédente, la seconde celle de la mise en place ou la transformation de ce porche. Les noms gravés Guenec (1773), Faramin, Hémon (1790), Brishoual, Le Gallic et Gouiffe (1830) sont ceux des recteurs, fabriciens ou maires commanditaires. Le cimetière situé dans l'enclos a été transféré au 19e siècle.