Dossier d’œuvre architecture IA29001987 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Locunolé
Église paroissiale Saint-Guénolé (Locunolé)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arzano - Arzano
  • Commune Locunolé
  • Adresse Bourg

Locunolé (lieu consacré à Guénolé), dépendait au 11e siècle de l´abbaye de Landévennec et faisait partie d´une ancienne paroisse qui couvrait les territoires actuels de Tréméven, Querrien et Saint-Thurien. Ancien prieuré, Locunolé devient paroisse du diocèse de Cornouaille en 1667. De l´édifice construit peu après 1670 subsistent la façade occidentale percée d´une porte monumentale et, à l´intérieur, les fonts baptismaux datés 1672. L´emprise au sol de cet édifice figure sur le cadastre de 1828. Joseph Bigot, architecte départemental, en lève le plan en 1863. Il s´agit d´un sanctuaire relativement modeste, avec une nef à trois travées flanquée de deux bas-côtés, un porche sud ainsi qu´une sacristie qui, probablement à étage, jouxtait le choeur au sud. A l´exception du massif occidental et suivant le projet de Bigot, le bâtiment est reconstruit et agrandi entre 1867 et 1869, avec deux travées supplémentaires et un choeur plus profond. La nouvelle sacristie, initialement prévue au sud, sera finalement bâtie au nord. La flèche, avec remploi d´éléments plus anciens, date également de cette campagne de reconstruction.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1672, porte la date
    • 1869, porte la date
  • Auteur(s)

Elévations couvertes d'un enduit à l'exception du massif occidental, en moellon de granite. Flèche en maçonnerie ajourée. Porche hors-oeuvre.

  • Murs
    • granite
    • enduit partiel
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • flèche en maçonnerie
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon découvert
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

A l´exception de la longueur, l´architecte Joseph Bigot conserve, globalement, les proportions de l´édifice antérieur, notamment la hauteur et la largeur qui découlent de la conservation de l'élévation occidentale. L´ensemble des chapiteaux qui se distinguent les uns des autres par des décors géométriques ou ornementaux différents, affiche le style néo-roman cher à cet architecte qui assure, au même moment, la reconstruction de l´église paroissiale Sainte-Croix de Quimperlé. Le sculpteur de ces chapiteaux est peut-être aussi celui du maître-autel.

Documents d'archives

  • A.D. Finistère, 3 P 201. Cadastre de 1828, section B 1.

  • Archives de l'évêché, Quimper. 8 L (fond Bigot). Relevés de l'ancienne église et projet de reconstruction (plans, coupes), 1863.

Bibliographie

  • COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
  • PEYRON, P., ABGRALL, J.-M. Notices sur les paroisses de l´évêché de Quimper et de Léon. Dans : Bulletin diocésain d´histoire et d´archéologie, Quimper, 1906.

  • Le Patrimoine des Communes, le Finistère, Paris : Flohic Editions, 1998. (Collection Le Patrimoine des Communes de France), vol. I.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004