Dossier d’œuvre architecture IA29004067 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine maritime de Crozon Roscanvel Camaret Clohars-Carnoët Larmor-Plage et Sené
Maison de villégiature Dirag-ar-Mor, Lagatjar (Camaret-sur-Mer)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Crozon
  • Commune Camaret-sur-Mer
  • Lieu-dit Lagatjar
  • Cadastre CK 26
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Dirag-ar-Mor, Villa de Gustave Toudouze

Le peintre Eugène Boudin, qui séjourne à Camaret depuis 1869, persuade l´écrivain Gustave Toudouze de venir régulièrement à Camaret à partir de 1886. Cette ville lui inspirera deux de ses principaux romans, « Péri en mer » et « Le Reboutou », qui participeront à la renommée du Camaret. Le nom du romancier sera d'ailleurs donné au nouveau quai aménagé sur le port en 1900, de son vivant. A partir de l'été 1886, il séjourne avec sa famille à l'Hôtel de la Marine, sur le front portuaire. Peu de temps avant sa mort en 1904, il fait construire une villa sur les hauteurs de Pen-Hat. Cette maison de villégiature, Dirag-ar-Mor, qui est au centre des quatre autres « Villas de la Montagne », sera ensuite occupée par son fils Georges-Gustave, également romancier (« Le sous-marin : roi de la mer », « Camaret Grand'Garde du littoral de l'Armorique », « La presqu'île de Crozon ») qui viendra y séjourner chaque été jusqu'à sa mort en 1971.

La villa en pierre a été couverte d'enduit. Elle a été complétée par un bâtiment en L côté sud et de deux ailes, sans doute accolées consécutivement, côté nord. Les façades ont été peintes en blanc. Le toit, à pans d´ardoises, possède neuf lucarnes en « chien couché ».

  • État de conservation
    bon état

Données complémentaires architecture PATMAR

  • REFC
  • THPA Activité balnéaire de loisirs et de santé
  • PROJ
  • MENA
  • PMEN
  • DREC jamais cité
  • AVIS
  • INGP intérêt de mémoire ; intérêt artistique
  • PING Cette villa témoigne de la vie artistique à Camaret à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle.
  • RECO Cette villa est à conserver car elle témoigne physiquement de la vie culturelle développée à Camaret à partir de la fin du 19e siècle, le littoral étant devenu un lieu d´inspiration, en particulier de Gustave Toudouze, dont le nom est fortement lié à l´image de Camaret.
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Sites de protection
    site classé

Abords d´un monument historique.

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes du Finistère (collection Le Patrimoine des Communes de France). Charenton-le-Pont : Flohic Éditions, 1998, t. I.

    p. 318

Périodiques

  • SEVELLEC, Jim-Eugène. Camaret et les artistes. Brest : Les Cahiers de l´Iroise, 1971.

    p. 161-173
  • DUROC, Jacqueline. Camaret, cité d´artistes. Douarnenez : ArMen/ Chasse-Marée, 1988.

    p. 90-126
  • BUREL, Marcel. Péri en mer ou Camaret entre en littérature. Brest : Les Cahiers de l´Iroise, 1992, n° 155.

    p. 63-66
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006