La villa Les Verrès, comme la majorité des villas construites côté pair de cette rue, est alignée directement sur la rue Armand Peugeot, afin de profiter de la déclivité du terrain et être au point le plus haut de la parcelle pour profiter au mieux du panorama offert par la baie. La vue est à ce point importante que Robert de Chambrier a été contraint de faire stipuler dans l´acte notarié de son achat de la maison en 1898, qu´aucune construction supérieure à quatre mètres de hauteur par rapport au (futur) boulevard de la Plage, ne devra gêner le regard depuis la villa Bellevue, qui, à l´époque, appartenait au vendeur Armand Peugeot. La villa est mitoyenne avec la villa Kador. Sur deux étages, dont un sous combles, elle joue avec les décrochements, les toits d´ardoise et les matériaux. La villa se divise en deux parties. Les murs de la partie est, formant pignon en façade, sont en moellons, apparents côté jardin et crépis côté rue. Il s´agit de la partie la plus ancienne. La partie ouest, plus élevée, dispose de murs totalement crépis. Les souches de cheminée sont restées de couleur naturelle pour la partie ouest, en pierres pour la partie est. L´entrée principale se fait par un porche en bois et ardoise, intégré à une construction en ajout, obligeant la condamnation d´une ouverture à l´étage dont on devine encore l´encadrement. L´ensemble confère à cette villa un aspect hétérogène.