Dossier d’œuvre architecture IA29004329 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine maritime de Crozon Roscanvel Camaret Clohars-Carnoët Larmor-Plage et Sené
Maison de villégiature 19 boulevard de la Laïta, le Pouldu (Clohars-Carnoët)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Quimperlé
  • Commune Clohars-Carnoët
  • Lieu-dit le Pouldu
  • Adresse 19 boulevard de la Laïta
  • Cadastre AH 484  ; AH 495
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Walter Destailleur, architecte à Paris, fait construire - sans que l´on sache si c´est selon ses plans - une petite maison sur la plage du Bas-Pouldu, alors quasiment vide d´habitation. Seules existent, à l´époque, deux petites maisons à proximité, qui formeront la future villa Ker An Dour. Son fils Pierre, qui habite près d´Alger (Algérie), vend le bien à Henri Aubanel, qui vit à Alexandrie (Egypte). Ce dernier agrandit l´habitation en faisant construire une nouvelle partie, bien plus importante, puisqu´elle compte 14 ouvertures (3 pour la première habitation), à une époque où l´impôt est fixé en fonction du nombre d´ouvertures. La guerre déclarée, il vit à Paris. La maison devient la résidence de Gabriel de Montille en 1922, puis la propriété d´Alexandre Portier, hôtelier au Pouldu.

Située le long du boulevard de la Laïta, cette villa de deux étages, dont un sous combles, profite de la vue sur la rivière (mise à part la villa Ker An Dour) et sur la mer un peu plus lointaine. Elle est composée de deux corps de bâtiment de base rectangulaire, qui s´encastrent perpendiculairement. La partie gauche de la façade principale légèrement avancée et plus étroite, forme pignon ; elle comporte également deux souches de cheminée. Une petite décoration représente, semble-t-il, des chanteurs ou des danseurs, accompagnés de musiciens. La partie droite de la façade principale possède deux souches de cheminée, dont une hors d´oeuvre sur le plan. La façade principale est la plus soignée : elle est en moellons apparents tandis que les autres murs (sauf le pignon nord) sont crépis ; au rez-de-chaussée, sur l´avant, une grande véranda a pu servir de salle de restaurant. Les ouvertures possèdent des encadrements en pierre taillée et les quatre lucarnes pendantes ont des hermines en relief représentées sur leur fronton en bois. À l´arrière, la villa se prolonge par un bâtiment de plain-pied, de base rectangulaire, avec une cheminée relativement haute par rapport à son toit d´ardoise. Il se situe en contrebas de la route qui mène au Pouldu. L´architecture de cet élément, différente du reste de la villa, ne permet pas de déterminer sa destination (nouvelle salle, usages plus anciens ?).

  • État de conservation
    remanié, bon état

Données complémentaires architecture PATMAR

  • REFC CLC59
  • THPA Activité balnéaire de loisirs et de santé
  • PROJ
  • MENA
  • PMEN
  • DREC jamais cité
  • AVIS
  • INGP intérêt paysager et pittoresque
  • PING Cette villa, qui a peut-être été un ancien restaurant, participe à l´harmonie du paysage de la plage du Pouldu.
  • RECO Située dans aucun périmètre de protection des Monuments Historiques, cette villa est susceptible de subir des transformations (ajouts sur la façade notamment). Il importe de sensibiliser à l´intérêt paysager de cette villa et soutenir, par des conseils ou par des aides, l´entretien de la façade.
  • Statut de la propriété
    propriété d'une société privée

Documents d'archives

  • Archives départementales du Finistère. 3 P 34/2 à /8. Matrices cadastrales de Clohars-Carnoët (1823-1957).

  • Archives départementales du Finistère. 222 W 45 à 53. Matrices cadastrales de Clohars-Carnoët (cadastre rénové : 1960-1970).

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
Articulation des dossiers