A l'origine, Camaret était un port dépourvu de quai, rendant à marée haute l'accès impossible au Styvel et au Sillon. En 1835, un avant-projet est présenté par l'Administration des Ponts-et-Chaussées, sollicité par la municipalité et l'autorité militaire afin de faciliter le chargement et le déchargement des marchandises et permettre aux navires en relâche, d'être réparés dans de meilleurs conditions. En 1842, l'essentiel des travaux est achevé. Jusqu'alors Camaret présentait un front de mer irrégulier, comme l'atteste le plan cadastral de 1831 et dont la construction du quai conduit à un alignement. Afin de continuer à prendre part à un commerce toujours plus actif, de nombreux propriétaires des rues donnant autrefois directement sur la grève (Dixmude et Reims), agrandissent ou construisent des maisons sur cet espace nouvellement créé. Entre 1880 et 1890, on assiste à l'ouverture de nombreux chantiers de réparations et de constructions navals liée à la prospérité des campagnes sardinières. L'apparition du tourisme à la fin du 19e siècle, conduit à l'ouverture de nouvelles auberges et d'hôtels. Le quai reçoit son nom actuel en 1900, du vivant de l´écrivain Gustave Toudouze, en reconnaissance à son rôle important avec André Antoine dans la collecte de fonds destinés aux familles nécessiteuses, lors de la crise sardinière. Face à une forte croissance démographique liée à l'essor de la pêche, le port est agrandi de 80m et relié au quartier du Styvel par une route en 1895.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Crozon
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc Naturel Régional d'Armorique - Crozon
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Commune
Camaret-sur-Mer
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Lieu-dit
le Bourg
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Adresse
quai Gustave Toudouze
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Cadastre
1831
A
;
2001
AD
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Dénominationsquai
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AppellationsGustave Toudouze
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Parties constituantes non étudiéesquai, maison, magasin de commerce, cale
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Dates
- 1842, daté par source
Le quai, long d'environs 350 m, large de 30 m et haut de 6 à 7 mètres est paré et remblayé avec des pierres extraites de la Pointe du Gouin et de l´Aber. Il est composé de quatre cales de lancement de 25 mètres de longueur, inclinées successivement en sens inverse, de 3 bittes d'amarrages métalliques et de 3 autres en granite, accostables qu´à marée haute. Les pierres des cales et le parement sont en pierre de taille. Le front portuaire est jalonné de commerces, d'anciens cafés, d'hôtels, dont certains ont conservé leur façade d'origine, notamment le Café de la Marine, situé au n° 27 et 28, qui à fait l'objet d'une étude.
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Murs
- granite
- pierre de taille
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Conseil général du Finistère
- (c) Service départemental de l'architecture et du patrimoine du Finistère
- (c) Service départemental de l'architecture et du patrimoine du Finistère
- (c) Service départemental de l'architecture et du patrimoine du Finistère
- (c) Service départemental de l'architecture et du patrimoine du Finistère
- (c) Service départemental de l'architecture et du patrimoine du Finistère
- (c) Région Bretagne
- (c) Collection particulière Michel Thomas
- (c) Collection particulière Michel Thomas
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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Archives départementales du Finistère. Série 3 P 25. Tableau d´assemblage et cadastre parcellaire, 1831.
Bibliographie
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BUREL, Marcel, Camaret-sur-Mer : promenade dans le passé, Bannalec : Imprimerie régionale, 1984.
p.16-22. -
KERDREUX, Jean-Jacques. Camaret en 1831. Dans Avel Gornog n° 3, juillet 1995.
p. 4-8. -
Le Patrimoine des Communes, le Finistère. Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998 (Collection Le Patrimoine des Communes de France), vol. 1.
p. 317 -
TEPHANY, Joseph. Camaret-sur-Mer : courte notice . Paris : Le livre d´Histoire éditions, 2004, réédition de l´original édité en 1902.
p. 26-27.
Quimper