Souhaitée dès le début du 20e siècle, cette gare, terminus de la ligne de chemin de fer n°7 Châteaulin-Camaret, n'est inaugurée que le 14 août 1925. Le projet pourtant validé par le ministère des Travaux publics en 1910, est en effet interrompu par la guerre 14-18. Dès sa mise en route, Camaret devient la gare la plus fréquentée du réseau. Cette ligne joue alors un rôle important dans les échanges commerciaux. Elle permet, en effet, d´exporter rapidement les produits de la pêche vers les centres de ventes et d'importer des produits agricoles, comme la pomme de terre, pour la consommation locale ou l´exportation vers d´autres ports par cabotage. Ce nouveau réseau ferroviaire contribue au développement du tourisme et permet à Camaret de sortir de son isolement. En raison de nombreux accidents et de la décision des pouvoirs publics de substituer les dessertes routières aux dessertes ferroviaires, la ligne Châteaulin - Camaret ferme en 1967. La gare accueille aujourd'hui un centre de vacances au profit du comité d'entreprise de la S.N.C.F.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Crozon
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc Naturel Régional d'Armorique - Crozon
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Commune
Camaret-sur-Mer
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Lieu-dit
le Bourg
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Adresse
rue de la Gare
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Cadastre
2001
AL
0336
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Dénominationsgare
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AppellationsGare de Camaret
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Parties constituantes non étudiéesremise ferroviaire, jardin
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1925, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : ingénieur attribution par travaux historiques
- Auteur : architecte attribution par travaux historiques, attribution par source
Edifice composé d'un haut corps central, le bâtiment-voyageur, composé de trois niveaux d'élévation, flanqué de deux corps de bâtiments en rez-de-chaussée, dont l'un constitue le hall. Les encadrements des ouvertures, rampants, cheminées, marches et bordures de trottoir sont en granite de l'Aber-Ildut et le pignon sud en moellon de microgranite de l'Ile-Longue.
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Murs
- granite
- bossage
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à deux pans
- pignon découvert
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public de l'Etat
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Référence MH
Edifice de type néo-régionaliste, représentatif des constructions établies sur la ligne Châteaulin-Le Fret/Camaret, dont l'intérêt réside dans la qualité de la mise en oeuvre, l'homogénéité et l'originalité caractérisée pas les cheminées jumelées. Cette gare témoigne également d'une période économique fastueuse liée à la pêche à la langouste et à l'ouverture de la cité camarétoise au tourisme.
- (c) Conseil général du Finistère
- (c) IFA (Institut français d'Architecture)
- (c) Collection particulière Roger Merour
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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Archives départementales du Finistère. Série 5 S 79. Chemins de fer économiques. Ligne de Carhaix-Châteaulin-Camaret. Voeux du Conseil Général et des municipalités pour la construction de la ligne, 1894-1931.
Bibliographie
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CADIOU, Didier. Il y a 70 ans de Châteaulin à Camaret par le train. Dans Avel Gornog n° 3, juillet 1995.
p.50-56 -
CHAURIS, Louis. Le chemin de fer Châteaulin-Camaret, les pierres et la guerre . Dans Avel Gornog n° 16, août 2008.
p. 191-198 -
DUROC, Jacqueline. Camaret, cité d´artistes . Douarnenez : ArMen/ Chasse-Marée, 1988.
p. 95 -
JACQUOT André, LAEDERICH Pierre, ROZE Bernard, Le réseau Breton. éditions de l'Ormet, Bar-sur-Aube, 1990.
p. 51- 59 -
Le Patrimoine des Communes, le Finistère. Charenton-le-Pont : Flohic Editions, 1998 (Collection Le Patrimoine des Communes de France), vol. 1.
p. 319
Quimper