Dossier d’œuvre architecture IA29005650 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas
Ancienne maison d'ingénieur, Coat ar Hars (Hanvec)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique
  • Commune Hanvec
  • Lieu-dit Coat ar Hars
  • Précisions
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    écurie, remise, logement

Aujourd'hui disparu, le moulin à foulon de Coat ar Hars est attesté par les textes anciens (prisages 1756-1768) et par le cadastre napoléonien. L'aménagement du site a nécessité de nombreux travaux de creusement et d'escarpement dans la roche schisteuse pour établir l'étang, le conduit d'eau et façonner le bief et sa chaussée... Dans ce moulin à eau à une roue, on foulait la laine tissée pour l'assouplir et la dégraisser. La présence d'une source abondante en eau, le Camfrout, peu éloignée des élevages de moutons producteurs de laine, était indispensable au bon fonctionnement du moulin à foulon. La laine était filée et tissée dans des villages proches du moulin (Troéoc) en raison de l'obligation pour les paysans de s'adresser au moulin banal et de la lourdeur des textiles mouillés à transporter jusqu'au lieu de séchage.

Probablement séduit par les ressources en eau et en bois du site, Léopold Maissin (1854-1937) décide d'y faire construire sa maison, probablement dans les années 1890, peu de temps après avoir été nommé directeur de la poudrerie du Moulin-Blanc au Relecq-Kerhuon. Polytechnicien et ingénieur, il met au point en 1888 la première poudre péroxylée utilisée pour la fabrication des poudres de guerre.

L'histoire méconnue de ce site mérite une attention particulière. Successivement occupé par un moulin à foulon puis par la maison de Léopold Maissin, ingénieur, industriel et homme politique, il témoigne du passé artisanal d'Hanvec et porte l'empreinte d'une personnalité locale influencée par l'architecture industrielle de la fin du 19e siècle.

De l'ancien moulin à foulon construit par les seigneurs de Kerliver sur le site de Coat ar Hars, ne subsistent que le pignon de la roue à aubes et les rares vestiges du réseau hydrauliques alentour. A la fin du 19e siècle, le directeur de la poudrerie du Moulin-Blanc, Léopold Maissin, fait construire une grande maison inspirée par l'architecture industrielle de l'époque, à l'emplacement de l'ancien moulin à foulon.

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

La maison présente un plan allongé, simple en profondeur, à élévation ordonnancée et nombreuses travées, encadrements de baies en briques rouges, fenêtres géminées sur la façade sud. Au rez-de-chaussée, cinq pièces en enfilade sont réparties de part et d'autre du hall d'entrée, desservies par un couloir rejeté sur l'arrière. Plusieurs dépendances sont édifiées aux abords du logis : remise à porte charretière, écuries, logement pour les domestiques.

  • Murs
    • grès moellon
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en équerre en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

Documents figurés

  • Archives départementales du Finistère, série 3P 2/19, 1824.

    Archives départementales du Finistère : 3 P 2/19

Annexes

  • Synthèse
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013