Dossier d’œuvre architecture IA29005694 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Châteaulin
Quai Carnot (Châteaulin)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc Naturel Régional d'Armorique - Châteaulin
  • Commune Châteaulin
  • Adresse quai Carnot
  • Dénominations
    quai
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, quai, cale

Situé sur l'axe de communication Quimper-Brest, le quai Carnot était loti bien avant la construction des quais et la régularisation de l'Aulne.

Il y avait des constructions au pied de la falaise de schiste et en bord de berges. La communication entre les deux rives se faisait par un pont habité-détruit en 1821-remplacé en 1822 par le pont actuel.

L'alignement des façades que l'on peut observer aujourd'hui est la résultante de deux phénomènes. La construction du nouveau pont en 1822 a eu pour conséquence de modifier l'axe de circulation. Cela a entraîné la destruction d'une partie du bâti situé sur la rive gauche de l'Aulne. D'autre part, suite à la modification du tracé de la route royale n°170, l'alignement du bâti a été décrété par ordonnance royale du mai 1838.

Un plan de la ville dressé en 1811 permet de se rendre compte de l'étroitesse de cette voie de communication n°170 : 13 pieds aux endroits les plus étroits.

Ainsi, les permis de construire demandant l'alignement des façades sont nombreux dès 1837. En 1837 et 1838 se sont les façades des n°2, 4 et 20 qui sont élevées.

Se met alors en place une typologie, devenue par la suite récurrente sur la ville de Châteaulin, avec l'utilisation de motifs architecturaux qui apportent une impression de régularité aux façades alignées sur les quais : corniches, encadrement des ouvertures en kersantite, bandeaux sous l'assise des fenêtres. Les travaux d'alignement perdurent jusqu'au tout début du 20e siècle puisque les n° 10 et 12 sont construits en 1902.

C'est lors de ces travaux que le nom de rue Neuve est donné à cette partie de l'axe qui deviendra le quai Carnot.

Le recensement de la population en 1836 (soit avant la destruction d'une partie des maisons), dénombre 343 personnes, soit 80 ménages, dont les métiers sont les suivants : carrier, cordonnier, aubergiste, peintre, crêpière, maçon, chapelier, tailleur, boucher. La mixité des fonctions (habitat et commerce) est toujours d'actualité sur le quai Carnot.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle, 2e quart 19e siècle

L'implantation du bâti du quai Carnot est extrêmement dense, implanté au pied de la falaise de schiste et aux bords des berges canalisées.

L'essentiel du bâti du quai Carnot, présente 2, 3, 5 travées et de 2 étages avec parfois un étage de combles. Ces étages ont souvent été modifiés au cours du 20e siècle : suppressions des fenêtres hautes, ou, à l'inverse création d'un étage. Une seule maison possède un balcon (n°54).

Quelques façades sont rythmées par des bandeaux et corniches (n°2, 4, 16, 18, 20), comme sur le quai Charles de Gaulle.

Les pierres utilisées pour les bandeaux et encadrements sont de la microdiorite quartzique, du granite et de la kersantite.

Toutes ont en rez-de-chaussée une fonction commerciale. Celles qui, selon le cadastre de 1847, possédaient des cours intérieures, sont aujourd'hui couvertes.

  • Murs
    • schiste moellon enduit
    • pierre pierre de taille
    • microdiorite quartzique pierre de taille
    • kersantite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture urbaine ; typologie ternaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales du Finistère. Populations, économies, statistiques. Série 6 M.

Documents figurés

  • Archives départementales. Fonds de Silguy.

    Archives départementales du Finistère : 49 J
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013