L'ensemble de ce secteur a été fortement modifié par l'installation de la gare en 1864. Des anciens tracés de chemins vicinaux il ne reste quasi rien si ce n'est la rue de Pennarun qui auparavant se prolongeait vers la venelle de la gare via le lieu-dit Kerjean. Tout ce secteur est donc postérieur à 1864, à l'exception du lieu-dit Pennarun (étudié dans le dossier architecture rurale).

L'impasse des Lauriers est isolée de la rue de la gare et du lotissement situé en contre-bas. Sa position excentrée, au dessus de l'ancienne carrière du Roz, en fait un ilot à part avec quelques maisons du 1er quart du 20e siècle présentant des toits à croupe et des épis de faîtage en zinc.

La rue Pennarun s'est développée depuis la rue de la gare vers le lieu-dit Pennarun. Cette rue présente des architectures hétérogènes aux fonctions initialement différentes.

Des maisons de type ternaire avec une fonction de commerce en rez-de-chaussée, on passe à des maisons de lotissements, à un ancien magasin de la Coopérative agricole de plants de pommes de terre (1961), puis à une autre zone de lotissements qui inclus l'ancienne ferme de Pennarun, non intégrée à l'urbanisme mis en place au cours des dernières décennies.

La rue Galès :

Un arrêté préfectoral du 22 avril 1926 approuve le projet de lotissement « La Familiale », sur les terrains « sis aux dépendances de Pennarun ». Ce projet est présenté par M. Jean Le Doaré, négociant, rue Graveran, qui agit comme président de la Société anonyme coopérative d’habitation à bon marché à capital variable dite "La Familiale", constituée le 21 septembre 1924.

Le lotissement prévoit 25 lots. Les constructions sont réalisées entre 1926 et 1979. A signaler le modèle de Rogé Beauvir, architecte DPLG à Lorient, construit en 1963 ; modèle homologué F5-56-5. NS que l'on retrouve un peu partout sur la commune de Châteaulin.