Il y avait dans l'atelier de tissage plusieurs métiers a tisser et probablement aussi dans la maison secondaire. Cette dernière possédait un niveau en plus, et selon une source orale des métiers à tisser se trouvait dans cet étage alors qu'au-rez-de-chaussée on y faisait cuire des crêpes.
La présence du clocheton indique qu'il y avait un nombre assez important d'ouvriers/tisserands à venir travailler dans cette filature : le clocheton est un ajout d'Hervé Bourlès qui le rachète à Guillaume le Roux lorsque celui-ci fit démolir l'ancien château de Brézal au milieu du XIXe siècle afin de le reconstruire.
Grâce à une facture de 1873, nous savons aussi que l'activité de blanchiment se faisait dans la filature. Sur cette facture, Jean-Marie Bourlès achète à J. Hervé de la Compagnie Saint-Gobain Chauny & Cirey "produits chimiques pour l'Industrie et les Arts" de la chlorure de chaux et de l'acide sulfurique. Ces produits chimiques étaient utilisés lors du blanchiment des fils et des toiles. Le blanchiment était-il fait dans les kanndi situés à proximité, en contre-bas, ou bien dans les bâtiments du hameau ?
Il est probable que cet atelier de tissage soit un atelier rural lié à la Société linière du Finistère.
Présidente de Lin & Chanvre en Bretagne