Dossier d’œuvre architecture IA29131956 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ancienne gare de Saint-Nic - Pentrez
Œuvre monographiée
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Finistère
  • Commune Saint-Nic
  • Adresse 13 rue Ménez Hom (du)
  • Dénominations
    gare
  • Parties constituantes non étudiées
    quai

La gare de Saint-Nic - Pentrez est à mettre en relation avec les sept autres gares de l'ancienne ligne Châteaulin-Camaret, toutes construites dans un style régionaliste qui fait l'originalité et la particularité de cette ligne ferroviaire, à nulle autre pareille sur le "Réseau breton".

L'ancienne gare de Saint-Nic fait partie des huit gares de la ligne n°7 Châteaulin-Camaret inaugurée entre 1923 et 1925. Elle est édifiée en 1923 sur les plans de Julien Polti, architecte des chemins de fer de l'Etat. Comme pour les autres gares de la ligne, une dizaine d'années s'écoule entre la conception de l'édifice, en 1914, et sa réalisation en 1923, la Première Guerre mondiale ayant freiné le chantier commencé en 1910.

Après avoir contourné le bourg de Plomodiern au sud, la ligne atteint celui de Saint-Nic où la gare est établie un peu à l'écart, à l'est de l'église. Elle permet l'exportation des pommes de terre et des céréales cultivées localement ainsi que le transport des voyageurs, notamment ceux qui souhaitent se rendre à la plage de Pentrez située à 1,5 kilomètre de la gare. Le réservoir d'eau nécessaire à l'alimentation en eau des locomotives a disparu comme celui de Crozon et de Camaret. Il est visible sur les photos anciennes, établi à l'est, à quelques mètres de la gare. Cette dernière abrite, aujourd'hui, les bureaux du Comité Central d'Entreprise de la SNCF.

La gare forme un alignement composé d'un bâtiment principal à étage (logement du chef de gare, salle des voyageurs) accolé une halle à marchandises à toit débordant. Le quai de déchargement des marchandises est en place. Le style architectural est inspiré du mouvement régionaliste auquel se mêle des accents Art nouveau.

Les matériaux utilisés caractérisent ce style néo breton : ardoise pour le toit, granite gris clair de l'Aber-Ildut pour les soubassements, les corniches, les encadrements de baies et les pierres d'assise des pignons. Pour la halle à marchandise, la mise en oeuvre des murs est en moellon hexagonal de grès armoricain issu du sous-sol local. L'importante pente du toit, les pignons découverts, les hautes souches de cheminées jumelées et le dessin des ouvertures inspiré de l'esthétique Art nouveau donne à cette gare un caractère original.

  • Murs
    • grès moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
    • toit en bâtière pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant en charpente

Documents d'archives

  • Cité de l'architecture et du patrimoine. Institut français d'architecture. Centre d'archives d'architecture du XXe siècle. Fonds Julien Polti (1877-1953) (http://archiwebture.citechaillot.fr).

  • Archives du Réseau Breton. Carhaix. (Plan, coupe et relevés, 1919-1920). Service voies et bâtiments du CFTA (Chemin de Fer et Transports Publics).

Bibliographie

  • JACQUOT André, LAEDERICH Alfred, ROZE Bernard. Le réseau Breton. Editions de l'Ormet, Bar-sur-Aube 1990, p. 51-59.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
Articulation des dossiers