Dossier d’œuvre architecture IA29132173 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ancienne gare de Kerhillec (Plomodiern)
Œuvre monographiée
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Finistère
  • Commune Plomodiern
  • Lieu-dit Kerhillec
  • Dénominations
    gare
  • Parties constituantes non étudiées
    lampisterie, quai

La gare de Kerhillec en Plomodiern est à mettre en relation avec les sept autres gares de l'ancienne ligne Châteaulin-Camaret, toutes construites dans un style régionaliste qui fait l'originalité et la particularité de cette ligne ferroviaire, à nulle autre pareille sur le "Réseau breton".

L'ancienne gare de Kerhillec fait partie des huit gares de la ligne n°7 Châteaulin-Camaret inaugurée entre 1923 et 1925. Elle est édifiée en 1923 sur les plans de Julien Polti, architecte des chemins de fer de l'Etat. Comme pour les autres gares de la ligne, une dizaine d'années s'écoule entre la conception de l'édifice, en 1914, et sa réalisation en 1923, la Première Guerre mondiale ayant freiné le chantier commencé en 1910.

En partant de Châteaulin, et avant de desservir le bourg de Plomodiern, la ligne comprend un arrêt proche du lieu dit Kerhillec, en limite communale, au nord-est. La desserte de cet endroit isolé permettait aux enfants des hameaux alentours de se rendre à l'école à Châteaulin et aux agriculteurs d'exporter leurs pommes de terre et leurs céréales.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1923, daté par source

La gare est composée d'un bâtiment principal à étage (logement du chef de gare, salle des voyageurs) accolé à un bâtiment secondaire à usage de bureau surmonté d'un comble à surcroît. L'absence de halle à marchandises la distingue des sept autres gares de la ligne. Le quai de déchargement est visible au sud de l'édifice.

Dans l'esprit de la ligne n°7, le style architectural de la gare de Kerhillec est inspiré du mouvement régionaliste néo- breton mais ici l'édifice a été construit à l'économie : les murs sont entièrement enduits, sans pierres de taille de granite pour les rampants des pignons, les corniches et les encadrements de baies. Seuls l'importante pente du toit, les pignons découverts, les hautes souches de cheminées jumelées participent à l'identité stylistique de la ligne ferroviaire.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente

Documents d'archives

  • Cité de l'architecture et du patrimoine. Institut français d'architecture. Centre d'archives d'architecture du XXe siècle. Fonds Julien Polti (1877-1953) (http://archiwebture.citechaillot.fr).

  • Archives du Réseau Breton. Carhaix. (Plan, coupe et relevés, 1919-1920). Service voies et bâtiments du CFTA (Chemin de Fer et Transports Publics).

Bibliographie

  • JACQUOT André, LAEDERICH Alfred, ROZE Bernard. Le réseau Breton. Editions de l'Ormet, Bar-sur-Aube 1990, p. 51-59.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
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