Signalée sur le cadastre de 1837 sous le nom de « rue du bas des halles », la rue Adolphe Alavoine est composée de maisons d’époques différentes.
Au vu de leur architecture, les plus anciennes occupent les n° 23 et 19. Elles datent, selon les enquêteurs de l’Inventaire Général, des 16e et 17e siècles bien que leurs intérieurs aient été totalement remaniés au 20e siècle. Les autres sont toutes signalées sur le cadastre de 1837 mais ont subis d’importants remaniements à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle.
Rue d’artisans et de commerçants, elle était composée de maisons, souvent à usage multiple, commercial (ou artisanal) et résidentiel. Elle accueillait en 1790 des marchands de vins et épiciers, un serrurier, un cordonnier, un charpentier, un aubergiste, une marchande de sabots, un boucher ainsi qu’un taillandier. Bien en vue au sud des anciennes halles (aujourd’hui disparues), cette rue était très fréquentée lors des foires de Pont-Croix et son activité commerçante intense dura jusque dans les années 1960.
Aujourd’hui composée avant tout d’habitations, la rue a su garder des traces de son passé commerçant à travers, entre autres, les bâtiments ruinés ou remaniés de l’ancienne boucherie au n°11 (triperie, abattoir et écurie) et la forge de l’atelier de taillanderie au n° 21.