Le moulin de Marigny existe antérieurement à 1790. Son régime hydraulique est réglementé par arrêté préfectoral du 4 septembre 1896. A cette date, les seuls ouvrages régulateurs hydrauliques du moulin consistent en un vannage de décharge comportant deux vannes mobiles, une vanne d'irrigation et trois vannes motrices. Le canal de décharge traverse la chaussée de l'étang sous deux ponts. L'actuelle minoterie est édifiée au XXe siècle. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 56 q de blé. La minoterie est toujours en activité. En 1896, les quatre paires de meule sont actionnées par trois roues hydrauliques à augets, mesurant chacune 3,40 m de diamètre. En 1936, la force motrice est distribuée par une turbine hydraulique d'une puissance de 13 ch, complétée par un moteur à gaz pauvre qui développe 17 ch. La même année, le matériel de mouture se compose de quatre broyeurs à cylindres, d'un plansichter et d'une bluterie centrifuge.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Saint-Brice-en-Coglès
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Hydrographies
la Loisance
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Commune
Saint-Germain-en-Coglès
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Lieu-dit
Moulin de Marigny
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Cadastre
1957
A
955
;
1998
YR
29
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Dénominationsmoulin à blé, minoterie
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Appellationsmoulin à blé de Marigny, actuellement minoterie
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bâtiment d'eau, bassin de retenue, digue, entrepôt industriel, transformateur
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Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : 20e siècle
La minoterie est située sur la Loisance, à l'extrémité nord de l'étang de Marigny, de l'autre côté de la chaussée. L'ancien moulin, toujours en place, n'est plus en activité. Construit en granite, de plan rectangulaire, il compte un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé couvert d'un toit à longs pans en ardoises. La nouvelle minoterie, située à proximité, présente une architecture totalement différente, en béton armé. Elle se compose de deux corps de bâtiment accolés. L'atelier de fabrication, de plan carré, s'élève sur un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés couverts d'un toit en terrasse en ciment. Chaque façade est éclairée par des fenêtres rectangulaires. La porte d'entrée de la façade antérieure est abritée par un auvent et desservie par un degré droit à double montée convergente. Le deuxième corps de bâtiment abritant les silos, est en béton, en rez-de-chaussée surélevé sur pilotis. Quelques ouvrages régulateurs du régime hydraulique du moulin sont encore en place, comme la vanne motrice.
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Murs
- granite
- béton
- moellon
- béton armé
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Toitsardoise, ciment en couverture
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
- énergie électrique
- produite sur place
- achetée
- turbine hydraulique
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Typologiesminoterie moderne ou remaniée entièrement recouverte d'enduit (type E2)
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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AD Ille-et-Vilaine 7S 48. Fonds préfecture. Service hydraulique, moulins et usines : réglementation, prises d'eau, travaux (1880-1898).
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Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : 6M 927
AD Ille-et-Vilaine 6M 927. Subsistances et ravitaillement. Enquête sur la meunerie : capacité d'écrasement des moulins (mars-mai 1936).
Bibliographie
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DAGNET, A. Sur les bords du Couesnon. Rennes : Rue des Scribes Editions, 1995.
p. 48
Documents figurés
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Moulin de Marigny, élévation du pignon figurant dans le procès verbal de visite des lieux du règlement d'eau, AD Ille-et-Vilaine 7S 48. Fonds préfecture. Service hydraulique, réglementation (23 juin 1896).