Dossier d’œuvre architecture IA35000544 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel d'Ille-et-Vilaine
Moulin à blé de la Beucheraie, puis minoterie (Tremblay fusionnée en Val-Couesnon en 2019)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Antrain
  • Hydrographies la Loisance
  • Commune Val-Couesnon
  • Lieu-dit Tremblay, Moulin Neuf (le)
  • Cadastre 1824 A 678, 679 ; 1987 A 203 à 205, 207
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Tremblay
  • Dénominations
    moulin à blé, minoterie
  • Appellations
    moulin à blé de la Beucheraie, puis minoterie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment d'eau, bassin de retenue, bief de dérivation, logement patronal

Ce moulin à blé est construit sans autorisation en 1857. Le moulin Neuf est réglementé par arrêté préfectoral du 29 octobre 1881 notifié à M. Leray, propriétaire. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 40 q de blé. La minoterie a cessé de fonctionner en 1975. En 1878, attestation d'une roue à augets mesurant 3,60 m de diamètre qui met en mouvement deux paires de meules. En 1936, la force motrice du moulin provient toujours d'une roue hydraulique à augets. La même année, le matériel de mouture se compose de deux broyeurs à cylindre, de deux convertisseurs et d'un plansichter. Ces machines, toujours en place, datent de 1930 et proviennent du constructeur L. Cesbron fils et gendres, à Angers (49). La roue hydraulique verticale, située sous le moulin, est toujours en place.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1857, daté par source, daté par tradition orale, daté par travaux historiques

Le moulin est établi sur la rive gauche de la Loisance. Il est alimenté par une dérivation creusée au-dessus du lit naturel de la rivière. Il s'organise en deux corps de bâtiment accolés situés dans le même prolongement. Construit en moellons de granite, l'atelier de fabrication comprend un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Un de ses pignons est flanqué du bâtiment d'eau construit dans les mêmes matériaux mais compte un niveau en moins. L'ancien logis patronal comprend un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans à croupes en ardoises. Le logis patronal actuel, situé à proximité, compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans. La façade antérieure est rythmée par trois travées de baies encadrées de pierres de taille en granite.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • produite sur place
    • roue hydraulique verticale
  • Typologies
    moulin de type artisanal de petite taille (type A3)
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Ille-et-Vilaine 7S 56. Fonds préfecture. Service hydraulique, moulins et usines : réglementation, prises d'eau, travaux (1878-1881).

  • AD Ille-et-Vilaine 6M 927. Subsistances et ravitaillement. Enquête sur la meunerie : capacité d'écrasement des moulins (mars-mai 1936).

    Archives départementales d'Ille-et-Vilaine : 6M 927

Bibliographie

  • DAGNET, A. Sur les bords du Couasnon. Rennes : Rue des Scribes Editions, 1995.

    p. 55
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1999