Les faubourgs désignent, jusqu'à la fin du 18e siècle, le "hors la ville". Cet accroissement à l'extérieur des remparts constitue un tissu périphérique qui se développe, à partir des portes de la ville, le long des voies de grande communication. Des activités spécifiques peuvent s'y développer, liées au contexte topographique. Ainsi les tanneries et les blanchisseries sont-elles implantées en bordure des cours d'eau à l'ouest de la ville, tout comme les établissements hospitaliers. Ces activités donnent des identités spécifiques à ces faubourgs qui se traduisent par leur nom mais aussi par une typologie de l'architecture. Ainsi, le faubourg de la Chaussée, à vocation agricole, se distingue-t-il du faubourg hospitalier, rue des Ponts, et du faubourg artisanal de la Lavanderie.
Le faubourg de l'Abbaye-sous-Dol, constitue une variante, qu'on observe dans la proximité des faubourgs sous des formes diverses. Ici, la proximité du séminaire et de son hostellerie a favorisé le développement d'une petite agglomération le long de la route qui la relie à la ville.