1) Le cadre naturel
A la veille de la Révolution, le géographe Jean-Baptiste Ogée donnait du terroir un aperçu plutôt avantageux. "Des grains, du cidre, des pâturages excellents, sont les richesses de ce territoire, qui serait bien plus riche si les habitants daignaient cultiver les landes étendues qu'on y trouve, landes dont le sol excellent les dédommagerait amplement de leur travail, pou peu qu'ils y donnassent leurs soins". Marteville ajoute à cette description vers 1843 quelques éléments de statistique. La commune compte alors 2064 hectares répartis comme suit : 779 ha. de terres labourables, 235 ha. de prés et pâtures, 27 ha. en vergers et jardins, 7 ha. d'étangs, 210 ha. de bois et 733 ha. de landes et terres incultes. Deux moulins étaient en activité à cette époque : le moulin à eau de la Gaie et celui de la Mouraudais, à vent.
2) Élément d'histoire
Ancienne trève de Guignen, le territoire de la Chapelle-Bouëxic doit son organisation spécifique à son statut de paroisse tardivement acquis. La chapelle frairienne, qui a donné son nom à une maison noble dès le XVe siècle, devint tréviale en 1676, et remplacée par une église neuve devenue paroissiale en 1711. Comme pour marquer cette nouvelle autonomie, la Chapelle de Guignen troque son nom pour celui de la Chapelle du Bouëxic, fief éponyme des seigneurs du manoir depuis la fin du XVIe siècle et de toute la paroisse un siècle plus tard.
Photographe à l'Inventaire