Si la dispersion de l'habitat est un phénomène traditionnel en Bretagne où les villages ne rassemblent qu'une faible part de la population des communes (comme celle de Maure qui doit s'être développée principalement aux XIXe et XXe siècles), on observe cependant quelques noyaux d'habitat groupé dans la campagne.
Les formes de ces écarts ou hameaux, générées selon des modalités qui restent à étudier, présentent une grande variété.
La présence d'une chapelle, sanctuaire d'une frairie de la paroisse, semble déterminante dans le cas de Ropenard ou de Saint-Melaine, mais Saint-Aubin qui s'élevait à mi-chemin entre le Haut et le Bas-Hara et Notre-Dame des Domaines, pourtant au centre du vieux quartier d'Intochau, est isolée.
Les routes et chemins vicinaux ont certainement influé, sans déterminisme là encore, sur la formation d'alignements de maisons dont la juxtaposition a généré la plupart des hameaux rangés caractérisés par une absence de centre ; le cas du Groul étant exemplaire. La disposition des alignements, au nombre de deux à quatre, est également très diverse : parallèles à la rue comme à la Géraudais, perpendiculaires comme à la Giguais ou en forme de "S" comme au Jaunay-Philippe. On parlerait plus volontiers d'habitat mitoyen que d'habitat communautaire pour les qualifier.
Le hameau des Cambaras semble représenter un dernier type, celui d'un semis assez lâche et très étalé dont la disposition ne paraît obéir à aucune règle.