A l'extrémité d'un alignement ancien mais dénaturé, ce logis à trois fonctions combinées présente une typologie assez rare pour être remarquée. Deux pièces à feu superposées occupent les deux tiers de l'édifice - une salle au rez-de-chaussée et une chambre à l'étage à laquelle on accède par un escalier droit éclairé par un occlus. L'espace restant est constitué d'une petite étable pour deux ou trois vaches et d'un fenil ouvert par une porte haute. Deux fenêtres éclairaient la chambre, la première aspectée à l'est, sur la façade, la seconde pratiquée dans le pignon est aujourd'hui masquée par la remise construite postérieurement. La cheminée de la chambre a été démontée, mais son manteau portait peut être cet écu figurant un calice, une rouelle et une fleur de lys supporté par deux animaux et surmonté de l'inscription GVERM 1593 signalé dans l'ouvrage d'Yvonne Thoux sur l'histoire de la commune. Au dessus de la porte principale, une pierre de tufeau porte l'inscription : LAN 1818 CETTE/ MAISON EST FAITTE ET/BASTIE PAR IEAN DURAND. Ce personnage est sans doute le premier maire de la commune.