Des fermes peu nombreuses et de plans très variés
Très peu de fermes ont été repérées dans la commune car beaucoup d'entre elles ont été remaniées ou transformées en résidences principales ou de villégiature. L'extension urbaine, des 19e et 20e siècles, a notamment facilité ce phénomène, d'autant plus que les anciens hameaux ruraux comme la Ville-Cheval, la Ville Pain, la Ville-ès-Gris, la Ville Garnier et les Puits-Collets ont été annexés à l'agglomération.
Néanmoins, parmi les plus anciennes fermes conservées, signalons le logis de la Bretonnière qui a gardé une porte moulurée en arc brisé du 15e siècle et la ferme du manoir de la Ville Jégu dont le corps principal date vraisemblablement du 16e siècle.
S'il est difficile d'élaborer une typologie des fermes à partir de ces quelques exemples de formes très variées, il est néanmoins possible de présenter quelques grandes catégories d'édifices comme la ferme "monobloc" à la Vieuville qui conserve encore des parties du 17e siècle ou les fermes à cour fermée, protégée par de hauts murs, comme c'est encore le cas à la Chapelle. Deux logis y sont en place ; l'un porte la date de 1606, l'autre de 1738. Le corps principal est parfois cantonné de deux ailes plus basses comme à la ferme des Vaux du 17e siècle. Ce modèle semble avoir perduré au 19e siècle (p.e. ferme de la Lorandière) et au début du 20e siècle (p.e. ferme rue du Commandant Charcot). Ce dernier logis est également flanqué sur toute sa longueur d'un appentis arrière. Cette formule compacte réunie par une toiture unique (voir le Vauhariot) semble avoir été adopté pour quelques autres fermes de la commune.
Photographe à l'Inventaire