Dans le pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Guillotin de Corson relevait l'existence de trois manoirs. Le manoir de Montrivage et sa chapelle domestique construite en 1652 pour Vincent Gravé, sieur du Houx, était déjà détruit à la fin du 19e siècle. Le lieu, aujourd'hui nommé le Rivage, est occupé par une exploitation agricole laissée à l'abandon. Le manoir du Houx, bâti en 1625 et agrandi au début du 18e siècle, est le domaine le plus ancien visible aujourd´hui. Il est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1985. Le château de Saint-Buc, édifié au 18e siècle, marque l'emplacement d'un manoir plus ancien dont subsistent les communs et la chapelle domestique dédiée à Sainte-Anne.
Non mentionnés par Guillotin de Corson ou Paul Banéat, les domaines des Auffenais et de Lambeti peuvent être rattachés à cette famille d'édifices. La demeure des Auffenais ne conserve presque plus d'éléments du manoir du 17e siècle attesté par les archives du château de Plouër. Les belles pièces d'architecture que l'on peut y voir ont été importées. La demeure de Lambeti conserve son caractère de maison noble malgré sa transformation en exploitation agricole. Il ne reste plus rien au lieu-dit Beauchêne, mentionné comme un domaine important par les cartes anciennes (la carte de Cassini et la carte de Picot).
Photographe à l'Inventaire