L'ouvrage fortifié comprend depuis le 11e siècle un ensemble de mottes artificielles s'élevant au dessus d'un lac aujourd'hui desséché ; la plus vaste portait le château des seigneurs de Lohéac, l'autre l'église et le prieuré bénédictin de Saint-Sauveur. L'Aveu de 1494 décrit l'ouvrage partiellement détruit comme suit : les vieilles mottes anciennes èsquelles autrefois y avoit chasteau et forteresse, sises au lac de Lohéac, contenant environ deux journaux de terre y compris les vieilles douves et portaux de l'enclose de la ville de Lohéac, compris la basse-cour en laquelle autrefois y avoit un monastère de religieux et à présent y a une chapelle fondée de Monseigneur Saint-Saulveur. Figurées parcelles 915 et 910 sur le cadastre napoléonien, deux mottes sont encore apparentes de nos jours : la principale porte un bouquet d'arbres et l'ancienne butte Saint-Sauveur un pavillon moderne. [Parcelles 912 et 916, les buttes sont arasées]