• inventaire préliminaire, Saint-Sulpice-la-Forêt
  • inventaire topographique, Saint-Sulpice-la-Forêt
Écart, Les Corbières (Saint-Sulpice-la-Forêt)
Œuvre étudiée
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes Métropole - Liffré
  • Commune Saint-Sulpice-la-Forêt
  • Lieu-dit Corbières (les)
  • Cadastre 1826 section unique 1ère feuille 1989 A1

Le lieu-dit des Corbières était autrefois divisé en deux entités,la “Petite Corbière” et la “Grande Corbière”, ensemble plus important..sur le cadastre de 1826, on observe tout un agglomérat de bâtiments concentrés autour d’une aire plane. Le lieu mentionné sur la carte de Cassini En 1750 pourrait être lié à l’abbaye..Le site d’une aire plane. Le lieu mentionné sur la carte de Cassini En 1750 pourrait être lié à l’abbaye.

La destruction d’un bâtiment a fait découvrir des pierres chanfreinés sculptées de croix sur leur longueur,remployées aujourd'hui comme jambages de cheminée. Le parquet d’origine de l'actuel logis laissait entrevoir des traces de cloisonnements à intervalle régulier d’environ deux mètres, disposition qui n’est pas sans rappeler les cellules monastiques. Cette grande métairie pourrait alors avoir accueilli plusieurs moines que l'on appelait les frères Condonats (religieux soumis à l’abbesse de Fontevraud selon Dom Lobineau) et qui étaient dévoués à l’activité agricole.

A la Révolution, comme de nombreux biens de l’abbaye, il semble que la métairie fut vendue en lots,ce qui expliquerait la division en plusieurs propriétaires marquées par le cadastre de 1826.Toutefois les Corbières ne figurent pas parmi la liste des biens de l'abbaye recensés en 1790 qui cite seulement la ferme du bourg et les métairies du Feuillet (Le Fayet), de Landrot (Landrotte), de la Hamonais (la Hamonnais) et de Champie (Chantepie)

Camille Lermite, Enquête topographique, 2018.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
    • Secondaire : 21e siècle

L’édifice principal sur lequel porte notre étude serait resté une importante métairie, ainsi seul ce bâtiment nous est parvenu aujourd’hui à l’instar des autres dépendances identifiables sur le cadastre de 1826. On estime une datation autour du dernier quart du XVIIIe siècle malgré les nombreux remaniement. En effet, c'est la structure interne du bâtiment qui nous permet de défendre cette idée par la composition du plancher sur soliveaux. Une extension en parpaing vient compléter l’étable par l’arrière. Deux granges furent supprimés au XIXe siècle sur l’exploitation des Corbières. Un second état du bâtiment que l’on connaît aujourd’hui peut être daté vers le milieu du XIXe siècle, suite à la vente des biens des Corbières. Seulement la nature de l'édifice à cette époque n’est plus visible étant donné les modifications faite au début du XXe siècle lors de la construction d’un corps secondaire standardisé sur la même forme que le premier bâtiment. Ce dédoublement de l'édifice originel illustre une tendance à l’extension et à l’uniformisation des volumes et donne lieu à la perte d’identité des constantes de l’habitat traditionnel. Néanmoins, ce dernier peut être préservé par la multiplication des annexes telles que les granges, ce qui fait la grande originalité des corps de fermes à cette époque. L’extension en question fut détruite à la fin du XXe siècle lors du réaménagement des lieux. Ainsi, il ne reste que la partie la plus ancienne. Seulement cette dernière est relativement modifiée notamment au niveaux des ouvertures qui furent agrandies. L’organisation intérieure permet cependant de comprendre l'édifice. En effet, la composition interne éclaire une disposition que l’on retrouve dans les édifices du XIXe siècle avec un logis comprenant une pièce réservée à l’habitat que l’on peut nommer cellule initiale. Cette dernière est séparée par une cloison à claire-voie de l'étable. Cette aménagement permettait de profiter de la chaleurs des bêtes. Ce type d'intérieur disparaît massivement vers les années 1850. En effet, on retrouve un logis principal élevé d’un étage qui semble correspondre à un lieu d’habitation et non un lieu de stockage. L'hypothèse d’un étage habité est justifié notamment par la présence d’une âtre de cheminée aux deux niveaux. Des combles sont également visibles. Une dépendance jouxte l'édifice à l’ouest et devait être un cellier ou lieu de stockage. Aujourd’hui sous enduit, l’édifice présente un soubassement en moellons de pierres (granites/schistes/grès) et une élévation en bauge. Les ouvertures sont toutes en carré de bois. Seulement des interventions faites à la fin du XXe siècle donne lieu à de nouvelles ouvertures dont les appuis sont en béton. La dernière réhabilitation des lieux permet une reprise de carrés de bois modernes. Cependant, même si l’emplacement de ces dernières semblent être respecté, elles sont agrandis en baies vitrées pour un gain de luminosité au rez-de-chaussée. Dans l’implantation XIXe siècle, on retrouve également inclut, le bâtiment annexe qui se présente en décroché en arrivant sur la parcelle. Aujourd’hui garage, il semblerait que ce fut une grange par son imposante carré double en ouverture. De la façade ouest, deux portes géminées et une baie haute laisse penser qu‘une partie de l’édifice fut une soue à cochon. Le bâtiment dans sa reconversion dû bénéficier d’un changement de toiture, de l’ardoise à la tuile mécanique.

Camille Lermite, Enquête topographique, 2018.

Données complémentaires architecture IP35

  • DENO
  • HYPOI
  • HYPOE
  • PHYPO
  • STYL
  • NOTA
  • MURS1
  • MURS2
  • SCLE1 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • ESPAL
  • PASSAGE
  • ESPAP
  • DISTRIB
  • ORDO
  • ELEV
  • ETAG
  • COMBLE
  • MOUV
  • RDC
  • ACCESA
  • ACCESP
  • NATUA
  • FACCES
  • FAXE
  • FETAG
  • FOUV
  • IAUT sans objet
  • ICHR typicum
  • IESP typicum région ou pays
  • ICONTX intégré
  • PINTE
  • SEL repéré
  • TYPVIL
  • TYPECA en paquets
  • POSECA en retrait

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001, 2018