Les industries
Les annuaires mentionnent plusieurs industries dans la 2e moitié du 19e siècle. La fonderie de Sérigné est signalée entre 1871 et 1921. Entre 1869 et 1888, le village de Sérigné aurait abrité la briqueterie Brisou. En 1924, on signale l'existence d'une fonderie Brisou (non localisée).
La commune étant couverte de forêt sur plus de la moitié de sa superficie, l'industrie du bois y a été importante. Les annuaires mentionnent une scierie à vapeur appartenant à Jean Froger en 1902. La scierie mécanique de Clément Esnoult est citée pour la première fois en 1902. Elle existe encore aujourd'hui sous le SAB (avenue de la Forêt).
Les moulins
La carte de Cassini, carte nationale dressée vers 1783, signale deux moulins à eau sur la commune : le premier au niveau du manoir du Feu et le second au niveau de l'écart de Sérigné. Ce dernier est encore représenté sur le cadastre de 1827 ; l'atelier des forges de Sérigné a été bâti vers 1900 sur son emplacement. La chaussée a été conservée.
En 1843, Marteville et Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, mentionnent également deux moulins à eau : les moulins du Feu et de Liffré. Le moulin du Feu n'apparaît plus sur le cadastre de 1980. Seule la chaussée du Moulin de Liffré subsiste, ainsi que la "cuve" qui recevait la roue en bois.
Les commerces
La commune compte plusieurs commerces antérieurs à 1940. Trois d'entre eux sont notables : l'auberge de Mi-Forêt, autrefois implantée le long de la voie ferrée Rennes - Fougères ; l'hôtel de la Gare, construit dans le bourg, est l'un des rares vestiges de la voie ferrée d'intérêt locale démantelée en 1949 ; l'hôtel du Lion d'Or, face à la mairie, conserve des éléments remontant au 16e siècle. Deux maisons à boutique sont à signaler pour leur bon état de conservation : 21 rue de Rennes et 35 rue de Rennes.