L'abbé Guillotin de Corson (vers 1882-1887) et Paul Banéat (vers 1927-1929) mentionnent les manoirs de la Motte-Gaillardière et de la Gaillardière. Les deux sites sont connus dans les textes pour avoir possédé une chapelle dédiée à la Sainte-Vierge. Le manoir de la Gaillardière est mentionnée en 1721 et 1772 comme appartenant aux Léziart seigneurs de Dézerseul. Les textes affirment que le manoir de la Motte-Gaillardière fut vendu à cette même famille en 1707 par les de Bréhand. On peut ainsi penser que les deux sites ont été confondus, l'appellation de la Motte-Gaillardière ayant été diminuée en Gaillardière au moment où les seigneurs de Dézerseul entre en sa possession au début du 18e siècle. Il n'a pas été possible de visiter la ferme de la Haute Gaillardière. Il semble qu'elle ait été édifiée sur le fonds de l'ancien manoir de la Gaillardière ou de la Motte-Gaillardière. Implantée en hauteur, le cadastre ancien présente un ensemble important de bâtiment clos au nord-est d'un fossé en eau. Il est encore visible sur le cadastre de 1980 sous forme de parcelles cultivées. Enfin, le cadastre ancien mentionne une parcelle (1206) connue sous le nom de la chapelle. Bâtiments anciens non vus. Mérite une visite.