Le premier manoir du Feu est bâti à la fin du 12e siècle à l'endroit où un certain Haton avait implanté son ermitage. Appartenant aux Bénédictines de l'abbaye Saint-Georges de Rennes, il est décrit comme une sorte de maison de champ par Guillotin de Corson. Il comprenait alors une métairie, une chapelle et un logement pour le chapelain. Selon le même auteur, tous ces bâtiments étaient ruinés en 1491. L'abbesse François d'Espinay les fit reconstruire vers 1500, époque à laquelle fut vraisemblablement fondé le prieuré proprement dit. Au 17e siècle, le prieuré semble démantelé. On parle alors plus que du manoir du Feu. Celui-ci était composé de : maisons principalles, chapelle, métairie, grange, pressouers, courts et jardins d'iceluy herbergement, prés, terres arables et non arables, bois taillis et de haute futaie, contenant par fonds en tout 110 journaux de terre ; un moulin à eau avec ses montaux, au proche d'iceluy lieu du Feu, sur la rivière de Veuvres et Chevré [...] (cf. Guillotin de Corson, t. 2, p. 284). A la fin du 19e siècle, il ne subsistait déjà plus que l'ancien manoir prioral, la métairie et la chapelle. Celle-ci, remployée déjà en écurie, contenant encore une statue en bois polychrome de saint Marc. Il ne reste plus aujourd'hui que des vestiges de cette implantation ancienne. La chapelle datant de 1745 n'existe plus et le logis est malheureusement en train de tomber en ruines. La situation est d'autant plus regrettable qu'il conserve, avec la crêperie du Roy au bourg, les éléments d'architecture les plus intéressants de la commune : portes géminées à arc brisé et délardement concave, fenêtre à meneaux et grille de fermeture, écussons armoriés. Remployé comme dépendance dès la fin du 19e siècle, le bâtiment semble aujourd'hui perdu. Au sud, le cadastre 1827 mentionne encore l'emplacement de l'ancien moulin à eau. Si le cadastre de 1980 n'indique plus aucune construction, l'endroit n'a pu être vu lors du recensement.
Dossier d’œuvre architecture IA35011981
| Réalisé par
Lauranceau Elise
;
Lauranceau Elise
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- inventaire préliminaire, Liffré
Ancien manoir, le Feu (Liffré)
Œuvre recensée
Auteur
-
Lauranceau EliseLauranceau EliseCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Liffré
-
Commune
Liffré
-
Lieu-dit
le Feu
-
Cadastre
1980
G3 482, 483
-
Dénominationsmanoir
-
Destinationsferme
-
Parties constituantes non étudiéeschapelle, moulin
-
Période(s)
- Principale : 12e siècle
- Principale : 1er quart 16e siècle
- Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
-
Murs
- grès
- moellon sans chaîne en pierre de taille
-
Toitsardoise
-
État de conservationvestiges, menacé
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI sans objet
- HYPOE sans objet
- PHYPO
- STYL
- NOTA
- MURS1 grès ; moellon sans chaîne en pierre de taille
- MURS2
- SCLE1 12e siècle ; 1er quart 16e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE
- MOUV
- RDC
- ACCESA
- ACCESP
- NATUA
- FACCES
- FAXE
- FETAG
- FOUV
- IAUT sans objet
- ICHR typicum
- IESP typicum
- ICONTX intégré
- PINTE
- SEL sélection possible
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Conseil général d'Ille-et-Vilaine
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents figurés
-
Commune de Liffré. Plan cadastral. Section G, 3ème feuille. Plan, 1980, échelle : 1/2500e. (Mairie de Liffré).
-
Commune de Liffré. Plan cadastral. Section G dite de Champ Fleury, 2ème feuille. Plan, 1827, échelle : 1/2500e. (A.D. Ille-et-Vilaine).
Date(s) d'enquête :
2001;
Date(s) de rédaction :
2001
Lauranceau Elise
Lauranceau Elise
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers