Le recensement du patrimoine bâti réalisé au cours de l´été 2001 a porté sur l'ensemble des ouvrages datant d'avant la guerre 1939-1945. Ce dossier réunit l'ensemble des maisons ou des fermes documentées et illustrées individuellement ; ces ouvrages sont appréhendés comme des unités inséparables de leurs parties constituantes, les parties agricoles, pour l'essentiel ; les puits ou les fours, par exemple, ne sont pas traités séparément.
Parmi les 615 demeures recensées, un ensemble de 301 ouvrages a fait l'objet d'un traitement individuel représenté en vert sur le plan annexé ou sur les fonds de carte visualisables à l'aide du système d'information géographique Géoviewer [voir le mode d'emploi d'installation] ; cet ensemble représente 60 % des ouvrages bâtis en 1946 selon les chiffres de l'Insee.
La grande majorité (66 %) de ce corpus date de la seconde moitié du 19e siècle et de la 1ère moitié du 20e siècle, époque à laquelle de très nombreuses habitations sont reconstruites, souvent sur des fondations plus anciennes ou en remployant d'anciens logis comme dépendances. Ce sont pour la plupart des maisons ou des fermes composées d'une à deux pièces habitables en rez-de-chaussée, un espace de stockage étant ménagé dans le comble à surcroît et un cellier disposé généralement en appentis postérieur (maison à Faix, à Bodiguel, à la Chenac). D'un point de vue typologique, les familles les plus représentées sur la commune sont les maisons dite de type ternaire (élévation à trois travées, couloir central, un étage carré), un bel exemple peut être donné dans une ferme de Port-de-Roche datée 1889, ou les maisons à deux foyers ou deux unités d'habitation juxtaposés comme au Bas-Coudray ou à Radineuf . Par contre, le nombre de logis à fonctions combinées (hommes et animaux sous le même toit) est relativement faible, un exemple aujourd'hui en ruines se trouve à la Buntais, l'étable étant souvent placée dans un bâtiment indépendant.