Le géographe Ogée ne mentionne à la fin du XVIIIe siècle que le moulin à vent de Couespel, qui "forme un des plus beaux poins de vue de la province". Marteville, son continuateur, relève au milieu du XIXe siècle trois moulins : les moulins à vent du Brossay, de Bunard et de la Touche aujourd'hui disparu, ainsi que le moulin à eau de Saint-Julien. Lors de la levée du second cadastre dit napoléonien en 1843, le Moulin du Brossay (D4 1021) et le Moulin Bunard (D5 1559) semble encore en activité, tandis que du moulin de Virel (A1 15) ne restait plus que l'emplacement de la butte. Le même document conserve le souvenir du moulin de Coipel diparu sous la forme d'un repère ou "Point géographique".
En revanche, les trois moulins à vent qui occupent la ligne de crêtes à l'ouest du bourg ne sont pas figurés sur ce même cadastre de 1843.
Tous ont vraissemblablement été édifiés en une même campagne, grosso modo entre 1850 et 1870, sans que l'on sache si elle a débuté ou s'est achevé par le moulin du nord, qui porte la date 1862.
Les deux moulins à eau figurés en 1818 comme en 1843 sur les cadastres sont plus anciens. L'ancien moulin banal de Saint-Julien, sur la chaussée de l'étang du même nom, conserve une charpente du XVe siècle ; il est désaffecté depuis la construction vers 1880 de la nouvelle minoterie. Le moulin de Faubuisson, probablement reconstruit au cours du XIXe siècle, ne présente que des vestiges.
Photographe à l'Inventaire