Description faite en 1982 par Jean-Jacques Rioult :
La partie la plus ancienne est la grange, dans laquelle on trouve, ainsi que dans l'appentis en pignon, de nombreux remplois de sablières provenant sans doute du grand logis. La grange ancienne comporte un toit à coyaux, des modillons traités en consoles.
Ceci, auquel s'ajoute le raccord curieux du toit de l'appentis derrière le grand logis, semble renforcer la tradition locale de l'existence d'un 2ème étage. Quoi qu'il en soit la toiture actuelle du logis est relativement récente.
Le logis
Une porte est ouverte après coup en coupant un motif sur feuilles de fougères alors que les ouvertures sont traditionnellement surmontées et supportées par de simples potelets droits.
Une des deux fenêtres du rez-de-chaussée, à côté de la première porte, a un appui baissé (trace de l'ancien niveau plus haut que l'appui).
Au-dessus de la principale porte l'entretoise d'encorbellement est rainurée et présente des congés.
Intérieur :
Rez-de-chaussée
Pièce n°1 :
Au-dessus de la petite fenêtre, ancien volet ouvrant sur deux potelets percés en biais.
Ce volet d'origine (fin XVIe début XVIIe) est en panneaux de chêne embrevés, moulurés et renforcés de chevilles de bois traitées en tête de clous.
La cheminée, corbeaux moulurés, piédroits chanfreinés à congés, linteau en chêne, hotte en tuileaux.
Pièce n°2 :
Cheminée à corbeaux moulurés, piédroits biseautés à congés figurés, de chaque côté tablettes de bois.
Les deux portes donnant sur les appentis on été percées postérieurement.
La cage d'escalier : située entre les deux pièces présente un limon ancien à base polygonale, la cage est à panneaux embrevés. Elle paraît avoir été transformée : porte ouvrante sur le vide dans pièce n°1.
Étage :
Pièce n°1 :
Grenier avec une gerbière ancienne donnant sur cour, des aisseliers importants lient les poutres maîtresses aux poteaux de structure.
Pièce n°2 :
Fenêtre fermée par des volets sans châssis. Cheminée effondrée, piédroits en granite rose très érodé. Consoles et linteau en bois.
Arrivée au grenier, la cage d'escalier s'appuie curieusement en porte à faux sur les solives du plafond.
Sous le toit, les poinçons coupés et remployés sommairement attestent bien l'existence antérieure d'un toit à plus forte pente sous lequel l'arrivée de l'escalier était moins problématique. Il manque d'ailleurs deux marches en haut de l'escalier.
Photographe à l'Inventaire