Dossier collectif IA35014605 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Saint-Léger-des-Prés
Les églises, chapelles, croix monumentales et cimetière sur la commune de Saint-Léger-des-Prés
  • Dénominations
    église, chapelle, croix monumentale, cimetière
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Saint-Léger-des-Prés

La paroisse de Saint-Léger était trop peu vaste pour compter un grand nombre de sanctuaires en dehors de l'église paroissiale qui reste le monument majeur de l'architecture religieuse de la commune. Il n'y a jamais eu de chapelle privative sur le site de l'ancien manoir de la Rivière-Chantegrue, pas plus qu'auprès du château de Saint-Léger, sans doute à cause de la proximité de l'église. La chapelle de Chenillé revêt un intérêt patrimonial sans rapport avec la modestie de l'édifice. En effet, ce type d'oratoire ou chapelle de quartiers appelés frairies a mal résisté à la tourmente révolutionnaire et la plupart ont disparu au cours du XIXe siècle.

Mais ce qui frappe l'observateur, c'est le grand nombre de croix qui bordent les chemins de la commune, pas moins de treize recensées.

Hormis la croix du cimetière plantée au milieu du placître, la plupart, sinon la totalité de ces croix sont des ex-voto, c'est à dire des oeuvres pies offertes à Dieu ou à ses saints en remerciement de grâces obtenues. La chronologie de ces petits monuments n'est pas toujours facile à établir avec toute la rigueur désirée car beaucoup parmis les pluus anciennes ne sont pas datées. Néanmoins, on peut distinguer deux ensembles cohérents au sein du corpus. Un premier groupe rassemble, avec la croix du cimetière, sept oeuvres érigées principalement au cours du XVIIe siècle sur la foi de la croix dressée dans le bourg, sur la route de Cuguen, laquelle porte la date 1650. Seule parmis celles-ci, la croix des époux Coeur et Frotart est élevée au XVIIIe siècle, en 1770. Du point de vue stylistique, la croix de l'étang de la Rivière, datée 1824, présente des similitudes avec celle de Chenillé dite croix du Jaunet. Dressée en 1824, c'est la plus ancienne des croix du second groupe, au nombre de six. Ces dernières, contemporaines du grand mouvement de piété de la restauration concordataire, sont presque toutes datées et gravées d'inscriptions qui nous livrent les noms des donateurs. Parmis celles-ci, la croix des Cronier à Chenillé (1833) croix de Marthurin Martel (1867) au lieu dit la Rue du Pont sont les plus remarquables.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 20
    • étudiées 0

Bibliographie

  • BANÉAT, Paul. Le Département d'Ille-et-Vilaine Histoire Archéologie Monuments. Rennes : Librairie Moderne J. Larcher, 1927-1929, 4 vo.

    t.3 p. 476-477
  • GUILLOTIN DE CORSON. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray Libraire-éditeur. Paris : René Hatton Libraire-éditeur, 1882-1886, 6 vol.

    p.

Documents figurés

  • Plan cadastral napoléonien. Tableau d'assemblage.

    p. 8-43
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001