Si aucune oeuvre n'est véritablement étudiée dans le cadre de ce recensement préliminaire à l'étude, on peut toutefois signaler quelques édifices dignes d'intérêts. Les hameaux de la Rue du Pont et de Chenillé recèlent quelques exemples de logis-étable construits au cours du XVIIe siècle. Les maisons à étages comme celle de la Fontaine de Lin sont peu fréquentes. Au XIXe siècle, la séparation du logis d'avec les bâtiments d'exploitation devient la règle. L'exemple le plus intéressant à cet égard est le logis bâti sans doute par la famille Martel qui a fait dresser la croix sur le bord de la route à la Rue du Pont.
Dans ce pays où les carrières de granite sont nombreuses, il n'est guère étonnant que la majeure partie des édifices soient bâtis en moellons régulièrement appareillés, avec chaînage d'angle et baies en pierre de taille. Le grand appareil est réservé aux demeures les plus riches comme sur la façade de la ferme des Planches. On relève toutefois la présence d'un logis en terre au Bas Chenillé, mais ce matériau est généralement utilisé pour les bâtiments agricoles : ainsi, la grange de la Ville Marie et deux autres à Chenillé sont-elles construite entièrement avec de la bauge.
Photographe à l'Inventaire