Le territoire de Saint-Léger compte peu d'écarts, observation assez évidente si l'on considère la faible superficie de la commune (553 ha.).

Marteville, continuateur d'Ogée, citant vers 1843 les principaux villages - Chenillé, la Guzardière, la Ville Marie et le Verger - ne mentionne ni le hameau de la Croix, ni celui de la Rue du Pont, sans doute parce qu'il les considère comme des extensions du bourg. Aucun de ces hameaux n'est considérable, mis à part Chenillé et le Verger.

Les plans cadastraux levés en 1826 permettent d'estimer grosso modo le nombre de fermes par écart. Ainsi, la Ville Marie devait compter deux exploitations, les hameaux du Verger et de la Croix semblaient partagés entre cinq ou six fermes, tandis qu'à la Guzardière l'écart ne faisait qu'un à l'origine avec le domaine du même nom. Seul, Chenillé réunissait un dizaine de fermes. Le type d'organisation des écarts diffère aussi en fonction du nombre d'unités agricoles supposées. La structure radioconcentrique prévaut dans les hameaux denses comme Chenillé organisé semble t-il autour de sa chapelle, ou moins nettement au Verger. Ailleurs, les bâtiments sont réunis en paquets structurés par un carrefour à la Croix, ou une simple desserte à la Ville Marie.