Dossier collectif IA35016035 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Cuguen
Les églises, chapelles, cimetière, croix monumentales et monuments aux morts sur la commune de Cuguen
  • Dénominations
    église, chapelle, cimetière, croix monumentale, monument aux morts
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Cuguen

Hormi l'église paroissiale, la paroisse de Cuguen comptait quatre chapelles avant la Révolution dont seule subsiste celle de Lantiman.

Fondé par les seigneurs du Plessix L'Espine, le prieuré de la Roche dépendait de l'abbaye du Tronchet en Plerguer. La chapelle Saint-Denis et le logis prioral étaient situés dans la basse-cour du château, pâtirent des avanies de la forteresse, prise et pillée en 1590 pa les troupe royales aux ordres du capitaine Saint-Luc. Après ce désastre, les offices religieux de la fondation sont célébrés dans l'église paroissiale où ledit prieuré de la Roche a coutume d'être desservi affirme le prieur Jean de Cadelac qui rend aveu au roi en 1679, précisant que son prieuré n'a aucun fonds ni domaine, aucune superficie ni édifice. En 1737, le prieur Ange de Rommilley déclare aux bureau ecclésiastique de Dol que la chapelle de saint-Denis de la Roche-Montbourcher est complètement ruinée, ...et qu'on y retrouve seulement la pierre de l'ancien autel.

L'origine de la chapelle Saint-Jean ou Saint-Jouan est obscure. Isolée sur une hauteur à l'écart des hameaux voisins, sa construction semble liée à la volonté de christianiser un site marqué par le paganisme dont le monumental menhir est le symbole. Une légende rapportée par Paul Banéat raconte que le Diable voulut enporter la Pierre Longue à Tréméheuc pour y construire un temple, mais qu'il en fut empêché par la croix qui la surmontait. Le même auteur affirme que la chapelle fut détruite lors de la Révolution ; pourtant, elle est encore figurée sur le cadastre de 1826. Nulle trace en revanche du socle de la croix qui en marquait l'emplacement.

La chapelle de la Massue dépendante du manoir de ce nom, était un oratoire privatif ; elle fut sans doute détruite en même temps que l'ancien manoir au milieu du XIXe siècle.

Un témoignage oral recueilli in situ assure qu'il existait également une chapelle privative près du manoir de la Beaudronnière.

Le corpus des croix de chemin recensé sur le territoire de la commune est à lui seul impressionant : cinquante huit édicules. Alors que le premier cadastre les mentionnennt généralement, les géomètres qui ont levé ces documents pour le canton de Combourg en 1826 ne les figurent que rarement, ce qui interdit tout dénombrement comparatif avec l'époque actuelle

A l'exception notable de la croix de bois du Veaubriand, l'ensemble est taillé dans le granite local ou importé à une période récente des carrières de Lanhélin ou de Saint-Pierre-de-Plesguen toutes proches.

Au sein du corpus, la croix plantée jadis au milieu d'un champ entre le presbytère et la Fontaine Close fait figure d'unicum par son décor archaïque qui évoque le répetoire médiéval.

La chronologie des croix datées (trente quatre exemplaires, soit la moitié du corpus), distingue deux périodes florissantes. Un "Grand siècle" qui comprend une vingtaine de croix érigées depuis 1571 à 1700, et un "beau XIXe siècle" allant de la Restauration à la Grande guerre qui en compte plus d'une trentaine.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 65
    • étudiées 0

Bibliographie

  • GUILLOTIN DE CORSON. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray Libraire-éditeur. Paris : René Hatton Libraire-éditeur, 1882-1886, 6 vol.

    t. 4, p, 491-493 ; t. 2, p, 244

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001