Une multitude de hameaux
L´habitat dispersé se caractérise par le regroupement de quelques feux. Ainsi de nombreux petits villages d´époques différentes et à l´organisation très diverse sont disséminés dans la partie sud de la commune. La plupart d´entre eux sont mentionnés sur le cadastre de 1810 mais leur organisation a pu être modifiée par l´adjonction de nouveaux bâtiments ou la disparition de quelques logis. Le village de La Saulnerie, habité avant la Révolution par des marchands de sel, est composé de deux alignements de bâtiments situés à proximité et perpendiculairement au chemin communal. Cette disposition peu fréquente dans la commune (La Croix de Bois, Le Pâtis Vert) témoigne néanmoins d´un mode d´organisation assez ancien et fréquemment rencontré dans le département d´Ille-et-Vilaine. Le village de la Dodinière, situé en bordure de la forêt du Pertre, composé aujourd´hui de 4 fermes, était encore habité au début du siècle par huit familles et atteste de l´abandon progressif des petites exploitations. En 1920 quelques habitations sont encore couvertes de genêts. La pierre y était extraite sur place.
Le village du Bas Chevier, situé au bas des landes tout près des limites de la commune d'Argentré-du-Plessis, était habité par 24 familles de 1800 à 1930. Aujourd'hui 5 logis y sont encore en place dont un désaffecté. Les habitations modestes ne possèdent presque pas d'espace de stockage. Les villages du Pâtis Vert et de la Foucherie, se sont développés au 19e siècle aux abords des carrières de granite exploitées à cette période. A la Foucherie se devinent deux unités de groupement, l´une plus ancienne autour d´un logis seigneurial, l´autre plus récente de la deuxième moitié du 19e siècle autour de la carrière.Enfin, la valeur culturale des sols meilleure dans la partie sud de la commune explique la taille plus importante des exploitations et la moins grande densité des fermes.