Parmi les maisons et des fermes recensées dans le cadre de l'inventaire du patrimoine bâti avant le milieu du 20e siècle, 106 édifices ne sont pas documentés individuellement mais font l'objet d'une cartographie précise, visualisable à l'aide du système d'information géographique Géoviewer. [Voir le mode d'emploi du logiciel dans le menu de démarrage.]
Il s'agit d'oeuvres trop profondément remaniées ou rénovées dont l'analyse morpho-fonctionnelle ne relève plus de la présente étude ; toutefois leur ancienneté est parfois indéniable. Le cas échéant, une consultation du cadastre ancien peut apporter une indication intéressante [le tableau d'assemblage du cadastre ancien peut-être superposé au cadastre moderne dans le système d'information géographique. Cependant, il convient d'être prudent dans l'interprétation des données superposées sur le plan, car celui-ci peut présenter dans la réalité des décalages notables de plus d'une dizaine de mètres dus à l'imprécision du document d'assemblage].
La carte annexée permet de distinguer ces ouvrages (en bleu) des ouvrages documentés (en vert) projetés sur le tableau d'assemblage du premier cadastre datant de 1810. Une remarque s'impose : la quasi totalité des ouvrages recensés en 2002 s'élèvent sur des sites mentionnés en 1810.
En 1969, Jean-Yves Louin, lors d'un pré-inventaire des monuments et des richesses artistiques de la France, rapportait une soixantaine de demeures retenues pour leur très grande ancienneté -souvent antérieure au 19e siècle-, leur état de conservation ou la présence d'éléments architecturaux notables. Les photographies en noir et blanc réunies collectivement dans ce dossier témoignent des dénaturations mais encore des pertes enregistrées depuis lors. Quant aux notices individuelles dans le dossier associé Les maisons et les fermes, présentant les mêmes images en noir et blanc comparées aux vues actuelles en couleur, elles permettent de suivre les transformations des édifices durant ces trente dernières années.