Le recensement du patrimoine bâti de la commune d'Argentré-du-Plessis a été réalisé durant les mois de février et mars 2003. Ce dossier réunit l'ensemble des 218 demeures recensées, documentées et illustrées individuellement. Cet ensemble représente près de 42% des édifices bâtis, dans cette famille d'oeuvres, dans une période allant du 16e siècle au milieu du 20e siècle [Le recensement de l'Insee en 1946 dénombrait 523 immeubles]. Les ouvrages restant sont réunis dans un sous-dossier d'oeuvres simplement cartographiées, les demeures non documentées, figurant en fin de liste des liens dans Voir aussi.

Les édifices documentés sont appréhendés comme des unités fonctionnelles inséparables de leurs parties constituantes, les parties agricoles, pour l'essentiel. Les puits ou les fours, par exemple, ne sont pas traités individuellement.

L'habitat dispersé, souvent isolé, s'élève sur des sites pour la plupart figurés sur le cadastre de 1810. Cependant, il est quasiment pour plus de la moitié remanié, reconstruit ou notablement agrandi dans la deuxième moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle.

Les matériaux de construction sont les pierres d'extraction locale, pour l'essentiel les schistes pré-cambriens et les granulites du Pertre ; la terre est exceptionnellement employée, par exemple au Parc, ou le bois à la Ruchelière.

Sur le plan de la typologie architecturale et des critères morpho-fonctionnels, les oeuvres se classent, pour l'essentiel, en deux grandes familles : les logis de fermes qui réunissent habitation et fonctions agricoles dans un même bloc allongé, comme à la Grande Closerie par exemple dans l'habitat ancien traditionnel ou au Chemin dans l'habitat reconstruit au 19e siècle, ou encore dans un bloc massé comme au Vannerie à la fin du 19e siècle. Les logements à seule fonction d'habitation forment un ensemble rassemblé pour l'essentiel dans le village.

L'architecture traditionnelle compte également quelques ouvrages d'exception, sur le territoire communal : Launay présente dès le début du 19e siècle un habitat qui semble rompre avec la tradition : deux logements sont juxtaposés dans une composition symétrique.

La carte annexée permet de distinguer les ouvrages documentés (en vert) des édifices non documentés individuellement (en bleu).