Dossier collectif IA35021635 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Domalain
Les châteaux et manoirs sur la commune de Domalain
  • Dénominations
    château, manoir
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Domalain

Une motte féodale aujourd'hui arrasée est signalée par Paul Banéat au village du Plessis Hogrel, mais la demeure seigneuriale qui l'accompagnait peut être n'a laissé aucun vestige. En regard de l'étendue de son territoire, la recension des maisons nobles de l'ancienne paroisse de Domalain, établie par le même auteur au début du XXe siècle, paraît relativement modeste. Parmi les onze manoirs cités, seuls subsistent ceux de Montbesnard et de la Rochère. Ont ainsi disparus les manoirs de la Boisselière (ou Bouëxière), du le Pin, du le Haut Princé, duBas Princé, de Carcraon, de Bellanger (ou Bérangier), de la la Rouaudière, de l'Esclardière, et de Pouëz détruit pour ce dernier au cours des années 1970.

Le manoir de la Rochère, édifié à la fin du XVe siècle est de loin le plus remarquable, tant par son ancienneté que par son parti architectural encore très lisible. On ne peut en dire autant de Montbesnard, exemple tardif (XVIIe siècle, ?) de manoir à salle basse sous charpente, qui a subi une modernisation radicale.

On ne sait rien en revanche de demeures qui relèvent ou s'approchent de la typologie des manoirs, dont Banéat ne dit mot, et qui mériteraient pourtant une étude particulière. Faute d'une apellation pertinente, ces édifices sont signalés sous le nom de "maisons (ou fermes) de notables". Dans le bourg, on admire ainsi deux belles maisons sise en face l'une de l'autre dans la rue Brune : la première restaurée par Mr Salmon aurait appartenu à la famille Renouard, tandis que la seconde, en forme de pavillon, pourrait avoir servi d'auditoire seigneurial. On ne sait si l'une ou l'autre peut être identifiée avec la maison de la Pavière dont parle le géographe Ogée vers 1780. Dans la campagne, le hameau de la Befellière conserve une ancienne demeure bâtie vers 1600, dont le plan en T renversé est fréquent dans l'architecture des manoirs bretons. La demeure de Bernier lui est contemporaine et l'on devine un ordonnancement de façade similaire, bien que son étage soit arrasé. De quelques décennies postérieures, la demeure de la Cherruère construite en 1631 a subi les avanies du temps, mais la présence d'une tour d'escalier postérieure la range à coup sûr parmi les demeures notable à l'instar de l'ancien presbytère paroissial dont la structure aujourd'hui complexe - deux pavillons accolés sur un logis du XVIe siècle - est le fruit d'au moins trois campagnes de construction.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 8
    • étudiées 0

Bibliographie

  • BANÉAT, Paul. Le Département d'Ille-et-Vilaine Histoire Archéologie Monuments. Rennes : Librairie Moderne J. Larcher, 1927-1929..

    t.2, p. 526-530

Documents figurés

  • Plan cadastral napoléonien Domalain Section G2 dite de Carcraon En trois Feuilles 2e Feuille Par Mr.Lesné Géomètre. Echelle un à 2500, sans date (1810)..

  • Plan cadastral napoléonien Département d'Ille & Vilaine. Arrondissement Communal de Vitré Canton d'Argentré. Plan Géomètrique et Parcellaire de la Commune de Domalain. Section F2 dite de Princé. En deux Feuilles 2e Feuille. Mr. André Vauquelin, Ingén.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003