Dossier d’œuvre architecture IA35022454 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Quartier Saint-Martin (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Dénominations
    quartier
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, église, école professionnelle

Le quartier Saint-Martin se développe en deux temps, auxquels correspondent des modes d'agglomération différents, au-delà des limites de l'octroi. Entre 1830 et 1880, les constructions s'implantent le long des voies de grande communication, dans la proximité du pont Saint-Martin, puis entre 1925 et 1940, le quartier se forme par le lotissement des terres agricoles. Une église paroissiale desservira ce nouveau quartier en 1933.

Ce quartier, exemplaire de l'extension progressive de la ville, entre les deux guerres, est resté non seulement périphérique mais frontalier, jusqu'à la création de la zone industrielle de la Donelière, dans les années 1960. Comme dans le quartier voisin de la Touche - Mac-Mahon, la texture du bâti en bordure d'un réseau principal est inadaptée à la largeur des axes. On observe ainsi une différence sensible entre la route de Saint-Malo et l'avenue Gros-Malhon, dans la section comprise entre le pont Saint-Martin et le cimetière. Ce décalage entre la typologie du bâti et la nature des voies, auxquelles on n'a pas assigné de rôle urbain, est caractéristique des zones de périphérie.

Le secteur se développe tout d'abord, selon un processus caractéristique des faubourgs, au niveau du pont Saint-Martin. La canalisation de l'Ille, achevée en 1832, entraîne la construction d'un nouveau pont, au-delà duquel sera construit l'octroi. La création d'un nouveau cimetière, qui s'achève avec la construction de la chapelle funéraire, en 1835, est suivie de celle d'une avenue y donnant accès, au milieu du 19e siècle. Cette avenue, qui marque l'intégration du cimetière au tissu urbain, s'inscrit dans le projet urbain du maire Ange de Léon. Une école d'agriculture est implantée, à l'ouest, en bordure de la route de Saint-Malo, dès 1832 ; elle sera reconstruite en 1884 et augmentée d'une fabrique d'instruments aratoires très active. L'Ecole normale d'Instituteurs est construite à l'emplacement de l'ancien collège des Eudistes. Il s'agit cependant toujours d'une zone rurale, comme l'atteste la position de l'octroi qui ne sera pas modifiée jusqu'à la fin du 19e siècle. En 1877, un projet de boulevard circulaire, prolongeant le boulevard de Verdun jusqu'à la rue de la Motte-Brûlon, constitue le premier bouleversement possible de la trame. Il ne sera pas réalisé. Le prolongement de la ligne de tramway depuis la gare de La Touche, dont le tracé longe la voie ferrée, contribue au contraire à accentuer un développement naturel selon un axe nord-sud. Son tracé est encore visible (rue Joseph-Loth et chemin situé à la jonction de la route de Saint-Malo après le pont de chemin de fer). Le plan d'extension de 1919 montre qu'il n'y a pas eu d'extension significative du tissu, quelques maisons bordent les deux axes principaux (avenue Gros-Malhon jusqu'au cimetière, route de Saint-Malo jusqu'au boulevard de Verdun), voisinant avec quelques fermes dont certaines subsistent à l'état de vestiges (rue Pierre-Lenoir et rue Charles-Laurent). Entre 1925 et 1930, toute la zone centrale comprise entre la route de Saint-Malo et l'avenue Gros-Malhon est lotie, produisant une trame orthogonale, classée dans la voirie urbaine entre 1935 et 1938. Une église paroissiale est alors construite dans ce nouveau quartier. Entre 1935 et 1940, ce sont les parcelles bordant la rive ouest de la route de Saint-Malo qui sont loties, comblant ainsi l'espace laissé libre entre la route et la ligne de tramway. En 1929, le boulevard des Trois-Croix inscrit dans le lotissement fait l'objet d'un projet de prolongement jusqu'à la rue de la Motte-Brûlon, reprenant le projet de boulevard circulaire ici déplacé au nord, dans l'axe de la ferme des Trois-Croix dont il améliore la communication. Il prend son nom en 1934 et sera classé dans le réseau vicinal ordinaire en 1939.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle

Le quartier Saint-Martin est structuré par deux voies de grande communication aboutissant au pont Saint-Martin et par la présence d'un cimetière, qui forme un espace fermé sur lui-même. Il est limité à l'ouest par la voie ferrée, à l'est et au sud, par le canal, au nord par les parcelles bordant la rue Olivier-de-Serres. Les édifices, qui constituent des points de consolidation du tissu, sont la ferme-école des Trois-Croix (actuellement détruite), l'Ecole normale d'Instituteurs, enfin l'église paroissiale.

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO éléments structurants ; rue ; cimetière
  • NOTA
  • SCLE1 1ère moitié 20e siècle
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT sans objet
  • ICHR unicum
  • IESP typicum aire d'étude
  • ICONTX structurant
  • ITOPO site frontalier
  • PINTE
  • POS sans objet
  • SEL étudié
  • PART
  • NATURE mixte
  • RESEAU réseau principal traversant
  • MORPHO trame en rues orthogonales
  • IMPBA sans objet
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • A. C. Rennes. Série O ; 1 O 19. Voirie urbaine. Dénomination des voies publiques (1928-1949) .

    DCM 12.11.1934
  • A. C. Rennes. Série O voirie. O 23.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999