Dossier d’œuvre architecture IA35024389 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Rennes
Couvent des Calvairiennes de Saint-Cyr, rue Papu (Rennes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes ville - Rennes ville
  • Commune Rennes
  • Adresse 47 et 49 rue Papu
  • Cadastre 1842 A 402 à 410 ; 1980 AH 256, 207
  • Dénominations
    couvent
  • Destinations
    prieuré, couvent, caserne, maison de retraite
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, oratoire, jardin, buanderie, cimetière

Il ne subsiste du couvent construit à partir de 1633, que deux des corps de bâtiments qui bordaient le cloître, à l´est et au sud. Au nord, la chapelle a été reconstruite à la fin du 19e siècle puis en 1956, au moment des travaux de rénovation et d´extension réalisés en bordure de la rue Papu par les architectes Coirre et Glorot. La buanderie, les bâtiments construits au sud et les chapelles datent de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle.

Édifice fondateur de la formation du territoire, à l´ouest de la ville, le couvent des Calvairiennes de Saint-Cyr est aussi un témoin majeur de l´évolution des établissements conventuels de la ville, depuis le 17e siècle. Malgré l´évolution de la trame urbaine, il reste l´un des pôles structurants du quartier grâce à l´ouverture de son parc au public et à l´aménagement de la buanderie en maison de quartier.

Selon Banéat, le couvent de calvairiennes, construit dans le deuxième quart du 17e siècle, occupe l´emplacement d´un prieuré, détruit au 10e siècle, qui dépendait du domaine épiscopal. Il est donné à Mainguené de la Guerche, en 1032, qui le relève et le cède à l´abbaye Saint-Julien de Tours, en 1037. Abandonné au 16e siècle, il deviendra la propriété des calvairiennes en 1633. Les religieuses seront transférées dans d´autres monastères, dans la deuxième moitié du 18e siècle, et l´établissement saisi à la Révolution. Entre 1792 et 1808, il est affecté aux militaires, date à laquelle on y installe un refuge. En 1810, il servira momentanément de caserne, puis à nouveau de refuge. L´édifice est partiellement visible sur le plan Caze de la Bove (1783) qui figure les dénivelés de terrains successifs qui surplombent les marais bordant le site de confluence des rivières de la Vilaine et de l´Ille et le cimetière, au sud-est des bâtiments conventuels. Le cadastre de 1842 (doc. 1) en donne une première représentation précise. Les bâtiments conventuels, de plan en L, ferment les côtés sud et est du cloître, au nord duquel se situe la chapelle. Un bâtiment isolé apparaît au sud, à l´est d´un oratoire de plan carré à pans coupés ; celui-ci est desservi par un chemin qui relie la nouvelle route de Brest et la ruelle Saint-Cyr (actuelle rue Papu). Les archives communales indiquent que l´édifice est agrandi en 1930 et 1932, par l´entrepreneur Novello, de dépendances associées aux logements de la Maison de Refuge, construite au début du 20e siècle, à l´est des bâtiments conventuels. L´architecte Couasnon dessine les plans d´une buanderie et d´une cuisine (1930) puis de bains-douches (1932) actuellement détruits, comme le bâtiment reconstruit, en 1946, par l´architecte Charles Rallé. Entre 1956 et 1965, plusieurs travaux d´agrandissement sont réalisés sur les plans des architectes Coirre et Glorot. L´extension des bâtiments conventuels, au nord, en bordure de la rue Papu est construite en 1956 ; la construction d´un dortoir et d´un réfectoire, implantés au sud, à proximité de la rue Louis-Guilloux, a lieu en 1962, suivie de celle d´une salle d´éducation physique, en 1965.

L´édifice est construit en parcelle îlot sur un terrain en forte pente bordé à l´est par un canal de dérivation et la rivière de l´Ille. Les bâtiments conventuels, en moellons de schiste masqués par un enduit et couverts d´ardoises, sont disposés autour du cloître, au nord et à l´ouest une chapelle et des bâtiments construits avec une ossature de béton armé et un remplissage de briques creuses avec parement de granit. Dans le parc, une chapelle est construite au nord, appuyée sur le mur de clôture, un calvaire est érigé à proximité, un oratoire de plan carré à pans coupés au sud, un petit oratoire dans l´ancien cimetière à l´est et la buanderie et sa haute cheminée (moellons de schiste et couverture d´ardoise).

  • Murs
    • schiste
    • brique creuse
    • enduit
    • enduit
    • moellon
    • béton armé
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble

Données complémentaires architecture Rennes

  • DENO
  • HYPO
  • PHYPO
  • NOTA
  • SCLE1
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • PASSAGE
  • ESPAL
  • ESPAP
  • TAPA
  • BOUTIQ
  • NACC
  • AUTO
  • ACC1
  • ACC2
  • ESCAFO
  • ESCAPO
  • RDC
  • ETAGE
  • ENTRESOL
  • COMBLE
  • ATTIQUE
  • TRAV1
  • TRAV2
  • TRAVANGLE
  • MUR
  • ANGLE
  • ORIEL
  • BALCON
  • IAUT typicum
  • ICHR typicum
  • IESP typicum aire d'étude
  • ICONTX structurant
  • ITOPO site rural
  • PINTE
  • POS 3
  • SEL sélection requise
  • PART
  • NATURE
  • RESEAU
  • MORPHO
  • IMPBA
  • SURF
  • LOTS
  • VOIES
  • PRESC
  • VEGETAL
  • OBS
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 1986/07/08
  • Référence MH

Bibliographie

  • BANEAT, Paul. Le Vieux Rennes. Rennes : Plihon et Hommay, [1911].

    Archives municipales de Rennes : R1-12
    p. 466-468

Documents figurés

  • [1842]. Plan cadastral parcellaire de la commune de Rennes. Section A, dite de l'hôtel de ville, 3e feuille, dessin, Jouchel du Ranquin, Roger, Viel, Ferré et Simon géomètres, 1842 (A. D. Ille-et-Vilaine).

    Archives communales de Rennes

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000